Si vous voulez savoir comment le groupe autoproduit Barenaked Ladies (distribué par Desperation records) a gagné en une semaine 978 127,99$ sans DRM, mais avec un contact unique avec les fans, c'est sur ratiatium qu'il faut aller ce matin...
Si vous voulez savoir comment le groupe autoproduit Barenaked Ladies (distribué par Desperation records) a gagné en une semaine 978 127,99$ sans DRM, mais avec un contact unique avec les fans, c'est sur ratiatium qu'il faut aller ce matin...
Posté par Alban le 29/09/2006 dans musique en ligne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En ce week-end peu lumineux sur Paris, je partage avec vous la bonne humeur et l'enthousiasme contagieux de Julien, qui gère le site musical LYbertY.org... Interview:
1) Bonjour Julien, est ce que tu peux commencer par te
présenter s'il te plait?
Bonjour Alban, pour ma part je suis un jeune diplomé en informatique de 22 ans. Je suis le président de l’association LYbertY ( www.lyberty.org ) qui a pour but d’aider les jeunes groupes musicaux autoproduits/indépendants dans leur promotion. L’association a 2 an depuis juillet et regroupe à ce jour plus de 900 formations et pas loin de 2000 membres inscrits. Toute la Team de LYbertY est jeune et ultra motivée, ce qui est une grande force pour l’ensemble des projets que nous lançons au fil des semaines.
2) Peux-tu préciser l'objectif de LYbertY, c'est plus
large que de la promotion d'artistes?
En effet, notre panel de services est plutot riche ! Tout d’abord nous avons le site, chaque groupe dispose d’une fiche, et passe l’ensemble de ses infos sur notre forum ce qui donne une bonne web-visibilité (plus de 35 000 visiteurs par mois pour plus de 450 000 pages vues). Nous disposons aussi d’une quinzaine de partenaires radios (FM/Webradios) diffusant des formations issues de LYbertY. Nous produisons nous même des émissions / émission-concerts, avons la gestion d’une webradio et nous nous lançons de plus en plus dans l’organisation de scènes un peu partout en France.
3) Peux-tu nous décrire par exemple une action de
promotion qui a vraiment bien marché?
L’une de nos plus belle réussite est à mon goût notre émission-concert « Le Live » pour plusieurs points. Quel bonheur de voir le plaisir qu’ont les groupes invités à jouer et tisser des liens entre eux pour ensuite refaire des scènes ensemble. La rencontre entre ces groupes et un public dont certaines personnes qui les découvrent durant cette émission-concert continuent à les suivre sur leurs scènes suivantes, voir même entrent dans leur équipe de promotion !
NDLR : petite confession de Julien à propos de success story : « il est vrai qu’une certaine Anaïs est connue du réseau de partenaires de LYbertY (principalement par la webradio DBC www.dbc-radio.net ) depuis bientôt 2 ans, alors qu’elle a explosé depuis ces 6 derniers mois ! »
4) Sur quels critères sélectionnez-vous les LYbertY
charts? n'avez pas l'impression de faire le travail de découverte de talents d'une
maison de disque?
Pas de critères de définis, simplement une question de réaction après les premières écoutes sur le forum de LYbertY. A ce jour, près de 90% des groupes inscrits sont passés au moins une fois dans notre émission LYbertY Charts. Les derniers 10% sont des formations qui n’ont pas de « bons » enregistrements de leurs titres. Par contre il ne sagit pas d’un classement, même si le mot « charts » veut dire le contraire ! Beaucoup de forums suivent cette émission, et ces retours nous permettent de savoir ce qui marche ou pas dans la sphère des autoproduits !
5) Merci
Julien, un dernier mot?
Merci à toi Alban pour cette interview, et à ton blog qui est aussi une fenêtre ouverte sur le monde de l’autoproduction toujours trop boudé malheureusement. Nous espérons tous qu’avec l’ère du net les choses changeront, et nous fesons tout pour !
Et si vous êtes friant de Live notre 1ère émission-concert version 2006 a été enregistrée samedi 16 septembre, et sera diffusée le 5 octobre sur www.adolibre.com !
Posté par Alban le 17/09/2006 dans musique en ligne | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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La toute future plateforme musicale française Playlive
s'annonce pour vous en
exclusivité samedi soir, teasing :
Selon son créateur, FranZ, PlayLive a pour objectif de
mettre en place l'écho-système qui unit les acteurs du monde de la Musique :
Artistes, Mélomanes et professionnels.
Cette notion d'écho-système s'appuie sur deux principes :
1. l'écho : L'Artiste, en retour du partage de la diffusion de ses œuvres musicales sur Internet, bénéficie de Promotion, de Statistiques, de Chiffres d'affaires...
2. l'écosystème : Etablir
un véritable dialogue entre artistes et
publics grâce aux dernières technologies mises en lumière par Internet.
Pour mieux apprécier le positionnement artistique de playlive, rendez-vous au Chapiteau d’Adrienne le 16 septembre 2006, où Juan Rozoff donne un concert exceptionnel en « scène circulaire ». Pour les places, c'est par ici: playlive.fm/circus
L'équipe de PlayLive est soudée autour de 4 fondateurs aux compétences complémentaires:
- - Ben, Ingénieur - Chercheur en technologies de l'information
- Manu - Architecte Web
- VinZ - Graphiste, Ergonome et Designer multimédia
- FranZ -
Concepteur et Coordinateur, baigne dans le milieu de la musique depuis la
naissance héhé
A ce noyau dur se greffe une trentaine personnes qui complètent harmonieusement l'équipe. Plus d'infos dans les mois qui viennent….
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Et pour rester dans l'annonce de concerts qui s'annoncent bien, demain vendredi, une bonne amie (la chanteuse du groupe héhé) jouera avec le groupe Skwam (que vous pouvez découvrir sur myspace) ;
Avis
à tous les amateurs de Red Hot Chilli Peppers et de Rage Against
the Machine... Cette formation rock-funk-metal
toute récente mais déjà remarquée (le groupe est arrivé
en 3ème position sur 950 groupes au fameux tremplin rock Emergenza cette
année) sera en concert ce vendredi 15 septembre, à partir
de 20h à la Bassecour, à Nanterre.
Posté par Alban le 14/09/2006 dans musique en ligne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le Financial Times nous apprend l'histoire de Lustra, groupe entièrement formé via les communautés en ligne, telles que Myspace, illustrant la théorie de co-création de valeur...
Selon le journal économique, le groupe Lustra, from LA, a eu un titre qui a fait partie de la bande originale du film "Eurotrip". Puis les membres se sont mis à passer de longues heures sur myspace, à tchater et networker.
En retour, leurs fans ont fait pression auprès de Apple iTunes pour que la plateforme vende le single "Scotty Doesn't Know" (NDLR, très bon au passage, je dis ça moi...). Un soutien tel des fans que la chanson est rentrée 59 dans le top 100 de Billboard la semaine dernière !
Le tout sans maison de disque, ou plutôt avec les fans comme "agents"...
Posté par Alban le 08/08/2006 dans modèle économique, musique en ligne | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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A tous les utilisateurs de netvibes.com comme lecteur de flux rss, voici le communiqué de Jamendo :
"Nous venons de finaliser notre premier module netvibes. Il est très simple : il suffit de cliquer sur un tag pour écouter la radio associée.
Ce genre de module est pour l’instant unique et les développeurs de netvibes en sont très contents !
En effet, à peine l’avons-nous publié sur l’ecosystème qu’il a été promu en tant que “Featured Module” sur la page d’accueil "
Je l'ai testé, c'est tiptop car intuitif, un bon complément musical au milieu de vos news tirées de la blogosphere !
Posté par Alban le 01/08/2006 dans musique en ligne | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Le 22 Juillet, Chryde de la blogotheque était podcasté chez Loic Le Meur, ça dure 45 minute (je l'ai écouté deux fois en entier, tellement j'ai aprécié), et c'est plein d'enseignements. Voici les principaux éléments à retenir :
Chryde est donc revenu sur son expérience d'audioblogger, et les contacts qu'il noue avec les maisons de disque. Il nous apprend que EMI lance beaucoup d'initiatives sur le sujet des communautés, avec la recherche de "community manager" et les concerts à emporter. Cela fait écho à l'interview de Rupert Murdoch (PDG de Fox qui a racheté myspace) qui explique que myspace est un "média" à part entière, et que les maisons de disque (indé ou majors) contactent quasi systématiquement les artistes qui ont les plus grosses statistiques de streaming de leurs morceaux sur myspace (et la meilleure note également). On le savait déjà, mais là, c'est le PDG de Fox qui le dit...
Pour en revenir à Chryde, il cite bcp de groupes qui ont marché grâce au net (buzz, communauté, audioblog), exemple :
http://www.clapyourhandssayyeah.com
http://www.myspace.com/lilymusic
http://www.arcadefire.com
http://myspace.com/therapture
+ les fiery furnaces
+ The spinto band
+ Beirut
Je rajoute Artic Monkeys et El Koala, et hawthorne height, et Sandy thom
En parallèle, Chryde évoque plein de MP3 blogs, qui sont de vrais dénicheurs de talents, et lanceurs de tendance... :
http://gorillavsbear.net/
http://www.saidthegramophone.com/
http://www.youaintnopicasso.com/
http://www.stereogum.com/
http://www.brooklynvegan.com/
http://www.pop77.com/blog/
+ en France, je ne jure que par le Jam de Dav :)
Voilà un peu d'information donc sur ce qui s'invente dans l'ecosystème de la musique en ligne: de véritables réseaux spontanés de découverte de talents s'organisent, à partir de la masse de contenus autoproduits disponibles sur la toile. Le vide un peu laissé par les acteurs institutionnels dans ce domaine là (défrichage, découverte), se comble de manière spontanée...
Merci à Bastien pour une partie des liens.
Posté par Alban le 29/07/2006 dans creative commons, modèle économique, musique en ligne, musique libre, outils de recommandation, Web-Evangelist | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
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Je viens d'être informé par email de l'ouverture d'une nouvelle plateforme de musique en ligne: Reshape-music.com : qu'est-ce qu'il y a derrière?
Voici ce que spécifie le site internet : "Reshape-music.com
est la première plate-forme européenne mettant en place une solution
innovante de commerce équitable de la musique.
Grâce à Reshape-music, il y a moins d’intermédiaires et donc plus de rémunérations pour les artistes et les micro-labels indépendants. Nous leur reversons 50% du montant de la vente directe au public, en plus de la prise en charge totale des frais de promotion, de distribution en ligne et de développement."
Le fonctionnement de la plateforme repose sur les principes suivant : Chaque artiste dispose d’une page dédiée où il peut partager son univers au travers de nouveaux médias, vidéos, audios et textes, qu'il actualise sur son blog et qui sont repris sur sa page par un système de flux RSS.
De plus, les titres de chaque artiste sont en écoute intégrale sur leur webradio.
Quant aux internautes, ils décident d'acheter la musique "au prix le plus juste" afin de soutenir les artistes pour contribuer à leur succès. C'est-à-dire on fixe soi-même le prix parmi les formats proposés:
-Album CD, prix conseillé environ 14,39€, prix moyen des internautes autour de 12€, mais l'internaute peut payer au choix (menu déroulant) de 12,59 à 17,09€ en moyenne
-Album numérique: de 6 à 11€ (menu déroulant pour fixer le prix également, 7 choix de prix)
-Maxi numérique (5 titres environ), de 3 à 8€ avec prix conseillé à 4,59€ + choix du format: mp3, mp4, ogg
-Single: prix unique à 1,49€, choix du format mp3, mp4 ou ogg
Bref, c'est plutôt ergonomique, bien foutu, les albums sont bien mis en valeur, le streaming est de bonne qualité...Pour en savoir plus "behind the scene", vous pouvez le tester vous-même en avant première : tapez le code qui commence par "ilove" et fini par "reshapemusic" tout attaché (chuuuut) + jetez un coup d'oeil à la très bonne interview de Sylvie K !!!!
Posté par Alban le 24/07/2006 dans musique en ligne | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (1)
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Qu'est ce qui se passe en ce moment dans le domaine de l'innovation musicale, hein? c'est la question du matin :
-L'artiste Elisa Tovati (Mercury/Universal) est disponible en bluetooth (ou plutôt ses vidéos), opération de marketing ciblé géolocalisé via les bornes bluetooth installées au Zénith le 6 juillet (signé mobilevent)
-Vu sur Ratiatum, Warner lance un double CD vierge avec pochette, avec un code d'accès à l'intérieur permettant d'accéder à du contenu exclusif en ligne du groupe Residents, à graver ensuite sur les 2 CDs vierges (Do Your Own Compile)
-Chez P. Astor, on apprend qu'il existe un agrégateur de contenus de centaines de sites musicaux, appelé Hype Machine. Il analyse les noms d'artistes les plus postés/blogués ou cités, et fournit un top 10 (ou comment déceler les tendances en écoutant les prescripteurs de goûts musicaux)
- Chez Florent, on apprend que le groupe toulousain Les Bubblies vendra son prochain album sur clé USB !
- On attend l'ouverture du site monkiosque.fr pour le 30 juin, et qui devrait permettre de "consulter certains de nos magazines en version numérique enrichis de contenus sonores et vidéos et découvrir en grandeur nature notre presse de loisirs". La plateforme/moteur de recherche musicme est partenaire du site pour fournir les liens musicaux sortant des magazines en ligne.
- ET ENFIN, LANCEMENT DE KEOPZ, nouvelle plateforme de musique libre et indépendante. Zik2zik explique que : "Kéopz est une plate-forme de la musique libre et du téléchargement gratuit
afin de promouvoir les artistes qui ont librement choisi de diffuser
leur musique en respectant les licences de diffusion Creative Commons,
qui leur permettent de conserver leurs droits d'auteurs sur leurs
oeuvres, tout en autorisant les internautes à les écouter, les
télécharger et les copier. A la différence des autres sites de musique
en ligne déjà existants, Kéopz a choisi de se démarquer en proposant le
meilleur de la musique libre à travers une sélection pertinente et de
qualité."
"Très attendu, la version 3 (v.3) de Kéopz apportera une évolution non
négligeable, voire une révolution, qui est le téléchargement gratuit et
légal, tout en rémunérant les artistes avec les revenus publicitaires
générés par le site."
Posté par Alban le 29/06/2006 dans co-creation, creative commons, musique en ligne, musique libre, WEB 2.0, ça me fait triper | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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En voilà une initiative originale, pour faire parler de soi et vivre à fond ses rêves, avec peu de moyens, de l'imagination, et surtout le net pour allier : ...Anabase* à la conquête du rêve américain !
En effet, voilà maintenant plus d'un mois que ce groupe phare de Jamendo est parti à la conquête du rêve américain, en ces termes:
"Alors qu'...anabase* achevait l'enregistrement des "grands axes américains", le groupe a eu cette idée saugrenue de partir pour l'ouest américain et de vivre l'expérience fantasmée par leur héroïne. Ils ont donc décidé qu'ils s'envoleraient pour NY. De là, ils partiraient pour une traversée des Etat-Unis d'est en ouest de plus de 8000km, en mobile home, avec un appareil photo, une caméra, un ordinateur et un bloc-notes.
Leur objectif: rencontrer Clint Eastwood à Carmel (Californie)..."
Vous pouvez donc suivre sur le site anabase-usa.com l'état d'avancement de leur périple, agrémenté de bien jolies vidéos...
Cette initiative montre qu'on peut faire du buzz, en se faisant plaisir, et en partageant sa passion de la musique, et des grands espaces....Ce carnet de voyage est une porte que nous ouvre '...anabase* sur son univers, une manière de partager plus que de la musique...
Bon courage à vous tous, et serrez la main de CLint pour moi :)
Posté par Alban le 07/06/2006 dans musique en ligne | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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Via Florent Verschelde, le succès d'El Koala, dont tout part d'un clip autoproduit diffusé librement sur le net
"Le Courrier International du 1er juin écrit quelques mots sur Manuel Jesus « El Koala » Rodriguez, ouvrier en bâtiment et musicien amateur depuis une vingtaine d'années.
Après la diffusion sur internet de son clip autoproduit, l'effet de buzz a titillé les oreilles d'Universal. Le CI signale 45000 albums vendus pour l'instant.
-YouTube et autres Google Video le diffusent
-ElMundo.es sur El Koala et YouTube
-Interview sur ElMundo.es
- Et paf, El Koala fait une version spéciale pour La Sexta (chaîne de télévision), pour une pub autour du Mondial de footbal
Après les Arctic Monkeys et Clap Your Hands Say Yeah, on a El Koala en Espagne.
Manque encore un tel succès en France… et surtout une généralisation de ce système de découverte des nouveaux talents via le web (qui est généralement suivi d'un accord de distribution avec une Major)."
Posté par Alban le 05/06/2006 dans musique en ligne | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (1)
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Voici ce que nous apprend Zdnet hier, le lancement d'une plateforme musicale sans DRM (vers Magnatune bis reloaded?):
"Une nouvelle plate-forme de téléchargement payant de musique voit le jour sur le marché français. Independent Music Shop (IMS), comme son nom l'indique, est consacrée aux labels indépendants. Son objectif est de leur donner la visibilité que leur refusent les grandes plates-formes.
Pour l'instant, une vingtaine d'entre eux ont répondu présents parmi lesquels Emolution Records, Disagree Records ou encore les Productions de l'impossible.
La particularité de cette plate-forme est de proposer un système entièrement ouvert: les fichiers sont encodés au format libre Ogg Vorbis et aucune DRM (système de gestion numérique des droits) n'y est adjointe.(...). Grace à cette techno, un morceau coûte 90 centimes d'euros, et un album 8,99 euros en moyenne. (ndlr: les royalties pour les fabricants de DRMs sont donc de 10% du prix:)
La même philosophie a été appliquée à l'architecture du service, qui s'appuie sur un système LAMP (Linux, Apache MySQL et PHP)"
A suivre de près...Merci Borey pour l'info.
Posté par Alban le 01/06/2006 dans musique en ligne | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
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Quoi de neuf du côté des DRMs (ces protections électroniques qui restreignent les usages et limitent la propension à payer)?
Navio Systems ouvre à mon avis la boîte de Pandore: Plutôt que de lier un fichier à des DRM, la société a mis au point une plate-forme qui permet de vendre et d'acheter des droits d'accès aux oeuvres. Objectif : simplifier la vie du consommateur qui pourrait télécharger des versions d'une œuvre, sous leurs différents formats, afin de les adapter à n'importe quel appareil.
Navio Systems a développé une plate-forme de commerce électronique de produits culturels, qui permet de vendre et d'acheter des droits d'accès aux oeuvres plutôt que des copies de ces oeuvres sous forme de fichiers numériques. "Idéalement, l'utilisateur doit pouvoir stocker de manière centralisée tous les droits acquis sur des contenus sur un serveur, et être en mesure d'accéder à cette collection à partir de n'importe quel périphérique", explique sur son blog le fondateur de la start-up, Stephan Roever.
Le système contourne ainsi les DRM propriétaires qui encodent les fichiers numériques habituellement téléchargés et qui en limite l'accès à certains types de périphériques. En achetant un droit d'utilisation de l'œuvre, l'internaute a ainsi accès à toutes les formes de fichiers numériques existant de celle-ci. Il peut donc télécharger différentes versions d'une œuvre musicale ou vidéo pour la copier sur un baladeur, sur un PC ou sur un téléphone mobile. Par la suite, il pourra aussi se procurer une version d'une qualité supérieure (version remasterisée...).
La plate-forme "AV Commerce 2.0", que vient de lancer la compagnie, assigne à chaque consommateur un "locker" (un casier) dans lequel sont stockées toutes ses licences. Ainsi, le client peut récupérer toute sa collection personnelle à tout moment et depuis n'importe quel ordinateur (s'il change de disque dur ou perd certains fichiers). Il pourra aussi revendre ses droits ou les échanger, selon son désir. Imaginez ainsi qu'au lieu d'acheter l'album de Depeche Mode sur iTunes, vous achetiez, selon une gamme progressive de 10Euros à 100Euros par exemple, l'accès à la boutique "Depeche Mode", avec droit de tirage/copiage à volonté de ses oeuvres, mises à jour en fonction de son actualité (enregistrements de concerts, nouvel opus, tchat, enregistrement de répet...)
Avec ce système Navio, l'accès remplace la possession: a partir du moment où votre contenu sera accessible depuis n'importe où, n'importe quand, n'est pas l'équivalent de la possession? mais avec la question du copyright en moins...
(Source: Atelier groupe BNP Paribas- 23/05/2006) Merci David J pour l'info
Posté par Alban le 27/05/2006 dans musique en ligne | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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Voici ce qu'on peut lire sur Wikipedia, l'histoire surréaliste de la jeune artiste Britannique Sandi Thom, signée par une maison de disque après avoir organisé une série de concerts dans son appartement, visible par webcam, et ayant attiré jusqu'à 70 000 internautes simultanés !
Sandi Thom est une chanteuse britannique. Son père est écossais et sa mère irlandaise.
Cas typique de réussite grâce à la proximité avec son public et les nouveaux outils de communication, Sandi Thom est une jeune britannique de 24 ans qui a organisé 21 concerts du 24 février au 16 mars 2006 dans son propre appartement et filmée par une webcam. Avec 70 spectateurs le premier soir, le bouche à oreille aidant, elle s'est retrouvée avec une audience record de 70.000 personnes en trois semaines. Elle a été contactée par plusieurs majors du disque avant de signer avec Sony le 3 avril 2006. Un premier album est déjà en route et prévu pour le 5 juin. (source: wikipedia)
Le site officiel de l'artiste relate l'information avec plus de précisions :
"Sandi Thom, the 24 year old singer-songwriter who has toured the world on the Net from her basement in Tooting, is due to be signed by RCA/SonyBMG on Monday April 3rd.
Sandi Thom has recently garnered huge media exposure after webcasting her 'living room' gigs from the basement of her Tooting flat on as part of a 21 consecutive night residency. News of the gigs spread like wildfire and from an initial audience on the first night of 70, to a peak audience of 70,000 across the globe. After a number of offers were made by the major recording labels, Sandi Thom has agreed to sign with the newly formed RCA Label Group. It will be RCA's first UK signing and a first for the newly appointed MD Craig Logan. Craig said on the signing "I'm thrilled that Sandi is the first signing to the RCA Label Group, she is a very talented artist with an already unique story."
Merci à Hervé pour l'info
Posté par Alban le 13/04/2006 dans Do It Yourself, Mon livre V2.0, musique en ligne, ça me fait triper | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Au regard du foisement actuel autour de la musique libre, j'essaie d'attirer l'attention sur plusieurs portes d'entrée sur un univers spontané, et pas forcément ordonné (mais a-t-il vocation à l'être?)
J'ai l'impression petit à petit que la musique libre, notamment sous licence creative commons est en train de créer un environnement propre avec une nouvelle façon de fonctionner, très ancrée sur les partenariats.
Je vais dresser ici rapidement (pas du tout de manière complète ou sous quelque forme de tri quelconque), un petit panorama de la musique libre, qui va au-delà du simple échange de musique gratuite: petit à petit, les "internautes", "amateurs avertis", "artistes du net", c'est à dire tout ceux qui ne sont pas salariés pour réaliser du contenu en ligne, répliquent petit à petit tous les rôles des acteurs institutionnels de la filière musicale :
- Les "stars" de demain peuvent être découverts grâce à des structures associatives comme par exemple le site musique-livre.org, ou bien grâce aux musiblogs, comme le classement "Top des Nouveaux Talents" du blog zik2zik
Valeur économique potentielle: celle d'un directeur artistique qui a peut de chance de se tromper
- La production d'un objet dérivé peut être supportée en partie par les fans/mécènes: ex l'album Eden Flou de Myassa, ou les sites "Do it Yourself" pour le gravage, comme CDBaby ou lulu, sans parler des autres objets dérivés, comme les concerts enregistrés sur clé USB et remis à la fin du spectacle.
Valeur économique potentielle: un producteur, quand un artiste aura levé assez de fonds pour se faire financer son CD totalement par ses fans (à la Maria Schneider avec l'album "concert in the garden")
- La diffusion/promotion des morceaux peut être supportée par les fans eux-mêmes, voire même par des communautés: exemple les liens bitorrents ou emule pour distribuer les artistes Jamendo via les logiciels de Peer to Peer, on pense aussi aux radioblog comme celle de l'humaniste, aux webradios comme la grosse radio, à la freezic de Bee_eldarion pour écouter la musique libre sur la freebox;
La diffusion des morceaux peut se faire via les podcast, exemple le tout récent blog "au bout du fil" qui podcast un artiste de musique libre par jour; Gros travail réalisé également par le site bnflower;
les clips vidéos peuvent être postés sur les sites comme pooxi.com et toucher un large public
Valeur économique potentielle: se référer au cout de la bande passante, à celui d'un passage à la radio
- la commercialisation des morceaux de musique libre est un sujet plus complexe (antinomique?), on évoquera plutôt les revenus dérivés de la musique libre, de la valeur de l'expérience musicale, comme les concerts par exemple.
Valeur économique : dépend du succès de l'artiste, ça, ça change pas trop:)
Pour résumer, ma vision de la mutation (explosion?) de la chaîne de valeur musicale, ci-dessous :
Posté par Alban le 12/04/2006 dans co-creation, musique en ligne, musique libre | Lien permanent | Commentaires (14) | TrackBack (0)
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Vente directe = musique moins chère + plus grande rémunération pour labels et artistes indés
Neomusicstore est une plateforme qui proposait jusqu'à aujourd'hui des services de ventes (MP3, produits dérivés) et de promotion (concerts etc...) à destination des labels indépendants. Depuis le 21 Mars, la plateforme s'ouvre directement aux artistes et groupes indépendants non signés.
Artistes et groupes non signés, pour peu que vous soyez prêts à endosser temporairement la casquette de manager, on vous propose une palette de services dignes de professionels de la musique (ceux destinés précédemment aux labels en fait)...
On comprend mieux du coup comment neomusicstore arrive à son équation magique (vente directe=musique moins chere+plus grande rémunération) : en effet, une partie des charges sont portées par les artistes, qui prennent de leur temps pour faire eux-même leur promotion, et du coup rentrer en contact directement avec le public.
Un chanteur est-il toujours uniquement un chanteur quant il se charge de monter sa vitrine en ligne? Cette initiative illustre bien la théorie du Do It Yourself (monte ton mini-label), et des Pro-Ams (les amateurs professionels). On retrouve bien une tendance de fond vers la "démocratisation" d'outils professionels, nous rendant de plus en plus actif dans la définition de notre expérience musicale. On peut opposer à cela les propos de certains dirigeants de maison de disque, Pascal Nègre par exemple expliquant à l'Expansion que:
« Nous sommes en 2001 et je suis confortablement assis dans mon fauteuil, sans flipper le moins du monde pour l'avenir de nos maisons de disques. Savez-vous pourquoi ? Découvrir de nouveaux talents, financer, produire, enregistrer et promouvoir de bons disques, c'est un vrai métier qui ne s'apprend pas en deux jours sur Internet »
Pour finir, la palette de services proposées par la plateforme aux groupes non signés est vraiment digne d'une activité "pro" à plein temps: voici un extrait du communiqué de presse officiel Download PrNeo210306.pdf
:
"Au delà de l'hébergement et d'une solution de boutique clé en main, l'artiste ou groupe indépendant dispose d'une panoplie de services intégrés, comme par exemple une webradio qui diffuse ses titres 24h/24, 7j/7 sans limitation de nombre d'auditeurs simultanés, avec possibilité d'achat du titre en cours de diffusion, mais aussi d'un service d'envois promotionnels avec suivi des téléchargements qui
permet, avec une simple adresse email, d'envoyer sa musique à des programmateurs radio, des journalistes, des blogueurs ou podcasteurs influents, ou des responsables de labels... qui pourront même la recevoir sous forme de podcast. Il est également possible d'intégrer ses productions au podcast promotionnel de NeoMusicStore. L'artiste peut enfin optionnellement vendre sa musique sur NeoMusicStore et ainsi la rendre visible sur une plateforme entièrement dédiée à la production indépendante tout en bénéficiant du système de recommandations du site."
Une initiative intéressante, très collaborative !
Posté par Alban le 22/03/2006 dans musique en ligne | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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