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Industries créatives et promotion en ligne : quels outils pour la musique ?

Voici un évènement ci-dessous organisé par l'Atelier Français, dont le Social Media Club est partenaire. J'animerai cette table, qui s'annonce bien remplie:)

 

Descriptif :

Nous sommes aujourd’hui amenés au constat suivant : les dispositifs participatifs ont profondément modifié le rapport entre les industries culturelles, les artistes et les amateurs qui les apprécient.

Toute stratégie de web marketing comprend désormais la nécessité d’être présent sur les réseaux sociaux et d’exploiter au mieux les techniques de référencement sur internet. Mais le secteur de la musique a aujourd’hui à disposition de nouveaux outils de promotion en ligne qui ouvrent la possibilité d’engager encore davantage le public dans une relation directe avec les artistes et les labels.

Playlive, Noomiz ou MXP4 sont des projets numériques innovants qui dessinent de nouvelles médiations entre l’industrie musicale et ses consommateurs. Ils ouvrent de nouvelles possibilités pour la promotion des artistes en ligne. C’est à ces nouveaux outils de promotion et aux usages marketing qui s’offrent aux industries créatives que l’Atelier Français a choisi de consacrer sa première conférence.

En tant que partenaire de l’Atelier Français, le Social Media Club France vous recommande vivement cet évènement dédié aux professionnels des industries créatives. Rendez-vous donc le jeudi 21 octobre à 18H15 à l’ENSCI.

Personnalités issues du secteur de la musique, du cinéma, de la mode, du design, de la musique, de l’édition et des entreprises du numérique, vous êtes les bienvenues! L’objectif est de partager les bonnes pratiques, de faciliter les rencontres entre les industries de contenu et les fournisseurs de services numériques et d’inspirer des collaborations transversales.

Intervenants :

 - Virginie Berger, qui partage régulièrement sur son blog “Don’t Believe the Hype” ses analyses des tendances du marketing dans le secteur de la musique.

- Antoine El Iman est co-fondateur de la société Noomiz, qui s’appuie sur l’analyse des comportements d’écoute du public pour établir une sélection d’artistes dont certains, plébiscités par le public, ont ensuite la possibilité de rencontrer des professionnels de la musique.

- Franz Tournadour est le fondateur de la société Playlive. Cette dernière propose un service de widget qui peut s’apparenter à une sorte de flyer interactif, de mini site vivant, de couverture d’album électronique: les eCovers.

- Jeff Marois est le vice président Business Development de la société MXP4, commercialisant la technologie MXP4 qui permet de jouer et d’interagir avec la musique en écoutant les différents instruments séparément, en accélérant ou en ralentissant le tempo, etc. MXP4 peut être utilisé pour des opérations de marketing digital ludiques et offre de nombreuses possibilités marketing via les réseaux sociaux.

- Magali Clapier est responsable musique classique et numérique au Bureau Export de la Musique Française, structure au service de la filière musicale française pour les aider à développer la visibilité de leurs artistes à l’export.

Les discussions seront animées par Alban Martin, co-fondateur du Social Media Club France, Maître de Conférence Associé au Celsa-Paris IV Sorbonne et auteur de “Et toi, tu télécharges” (Village Mondial, mars 2010).

L’événement sera retransmis en direct sur le site www.agoroom.com

Inscription gratuite et obligatoire ici.

Jeudi 21 octobre 2010, dès 18H15 pour la session d’échange. Le cocktail débutera autour de 20h.
La conférence se tiendra à l’Ensci, 48 rue Saint Sabin 75011 Paris / Metro Bréguet-Sabin ou Chemin Vert

Pour toute demande d’information : [email protected]

Les participants sont invités à twitter durant l’évènement avec le hashtag #atfr

 

Zazie et Tracy Caine

Eve Allard (étudiante à l'ISTEC) nous livre une analyse au coeur de l'actualité: Comment Zazie essaie de créer de l’intérêt autour de la sortie de son dernier album ? A écouter également le podcast de l'artiste indépendante Tracy Caine,

Eve Allard : "Zazie va sortir début février son dernier album «Totem », et on peut dire que contrairement à certaines valeurs sures de l’industrie musicale française, elle essaie d’être un peu inventive et de créer un intérêt supplémentaire autour de cette sortie.

Après avoir mis sur MySpace et son site une vidéo teaser annonçant qu’à partir du 29 janvier, c’est-à-dire en fait une semaine avant la sortie numérique de son album, des vidéos mettant en situation certaines de ses chansons seraient disponibles sur son site, à raison d’une par jour (cad 5 dans la semaine) (http://zazieonline.artistes.universalmusic.fr/totem_site/). Au moins, sa communauté à de quoi se mettre quelque chose sous la dent en attendant.

Ce qui aussi intéressant sur le site, c’est qu’il y a la liste des chansons de l’album et que l’on peut participer à un concours du 30 janvier au 5 février pour pouvoir aller à un concert très privé de Zazie le 12 février. Ce concert privé est aussi sponsorisé par la RATP donc on peut voir une campagne massive d’affichage dans le métro. Le site est sur comme cela de s’assurer du trafic.

Zazie, au tout du moins ses collaborateurs, a compris que le cd avec ses 11 titres sans aucun bonus était peu attractif auprès des gens. Après avoir pour son dernier album, Rodéo, fait un packaging orignal (boite métallique, dvd supplémentaire avec des videos exclusives….), Zazie remet ça. Elle améliore même en proposant en plus bien sur du cd et avec en bonus un livret de 68 pages et un cd avec certaines démos des chansons. Elle s’assure au moins, qu’il y ait une réelle valeur ajoutée perçue sur le support physique.

Toutes ces actions et ces suppléments permettent vraiment aux personnes de s’approprier l’univers et de se sentir proches de Zazie. Au moins une artiste qui essaie d’aller un peu plus loin même si tout cela reste ne reste que de la communication."

Autre analyse d'Eve Allard, qui nous livre ici son premier podcast  / interview de l'artiste indépendante Tracy Caine, Cette dernière évoque son chemin d'artiste, son utilisation des plateformes de vente en ligne, et sa compréhension des communautés en ligne. Un des avantages de ce podcast, en plus de donner la parole aux artistes (ce qui manque souvent dans les échanges sur la musique, notamment sur ce blog un peu quand meme), est de montrer que la route est encore longue pour la cocréation :) C'est un changement d'état d'esprit, à avoir des deux côtés, à savoir artiste mais aussi du côté du public...le premier pas dans tous les cas serait pour moi la scène, lieu de contact direct et donc d'enrichissiment (et petit conseil à Eve, faut parler un moins vite miss ;)

Concerts à emporter: c'est bon ça !

Vu chez FredNassar: les concerts à emporter de la blogothèque sont en train de décoller !

Comme l'explique Fred :

" Le concept : Prendre un artiste, l’emmener dans un endroit des environs et filmer un de ses morceaux joué comme ça, sur place et avec les moyens du bord. Résultat : des vidéos originales diffusées en Podcast, un concept unique sur le Web. 32 vidéos sont déjà disponibles sur le site des Concerts à Emporter, à découvrir d'urgence si vous aimez le rock indépendant. "

A voir/à emporter par exemple Cali qui joue de la gratte dans le funiculaire de Montmartre ! Résultat en tout: 300 000 téléchargements, 200 000 streaming, plus de 800 commentaires...

VIP ACCESS, et autres "produits dérivés"

Voici un retour d'expérience très intéressant d'Eve Allard, étudiante, qui réalise actuellement un mémoire sur la musique, et qui partage avec vous le potentiel (ou pas) des nouveaux services musicaux dérivés, les accès backstage, studio, répèt, VIP and co...

"Pack VIP, Piège à con  ou réel plus pour le fan ?", par Eve Allard

"Avec le succès des concerts, certaines salles ont décidé de jouer sur cette vague qui est l’expérience musicale poussée mors des concerts. Aurait-on enfin compris l’importance accordée par les fans, spectateurs à l’expérience dépassant la simple relation artiste ? En effet, on peut voir le développement de pack VIP et plus particulièrement pour des grands artistes tels que Madonna, Georges Michael, Michel Polnareff…

Dans ce cas, c’est le Palais Omnisport de Bercy qui propose ces packages. Ainsi, pour les futurs concerts de Michel Polnareff, le POPB propose des packages à 448€. Personnellement, je trouve cela un peu cher, mais me direz vous, qu’est-on pas près pour voir son idole  surtout quand celle ci ne c’est pas montrée pendant des dizaines d’années? Le prix maximum pour ce concert était les places Catégorie OR qui valaient 140€ chacune. Alors faites le calcul, et devinez à quoi vous aurez le droit pour 300€ en plus.

Donc pour les petits chanceux (lol), vous aurez droit à une place de concert en CAT 1 ( et même pas OR), à une place de parking ( et encore car c’est seulement valable si vous achetez deux packs…), à un repas avant concert, à un cocktail au champagne après concert et à une super surprise spéciale. Je doute fortement que cette surprise soit la rencontre avec l’artiste après le concert, donc les personnes repartiront sûrement avec un joli t-shirt ou porte-clé (et s’ils ont de la chance ils seront peut être dédicacés et encore).

Encore dans le cas de Madonna, je peux comprendre que cela est pu intéresser certaines personnes à la vue des prix des places au marché noir, mais dans les autres cas cela n’était pas le cas. Ainsi on peut se demander si de telles initiatives ne sont pas motivées par la seule volonté de faire du profit sur les fans sans donner une réelle expérience qui puisse justifier une telle différence de prix ?

Autant aller au kebab ou à la brasserie à côté du POPB, prendre le métro et acheter le tour book and co. du concert cela vous coûtera moins cher et la différence de valeur perçue ne sera pas énorme (c’est vrai que l’on ne pourra pas dire que l’on été VIP au concert de ).

Cependant, il ne fait pas mettre dans le même panier toutes les initiatives de ce genre.

Aux USA, il existe une entreprise qui s’appelle I Love All Access et qui permet d’avoir accès à des packages. Seulement cette fois si, l’expérience est celle recherchée par la plupart des fans, c’est-à-dire se rapprocher de son idole et entrer dans son petit monde. ILAA permet cela et en plus, a des partenariats avec des artistes et pas n’importe lesquels. Ainsi, Christina Aguilera, Snopp Dogg, Sheryl Crow, The Eagles et bien d’autres ont fait appel à ILAA.

Je vais vous donner mon expérience et c’était tout à faire ce que je recherchais en tant que fan de Sheryl Crow. Lors de sa dernière tournée, elle a fait un détour en Europe en passant par Londres. Pour sa première date j’ai pris un Pack 5 étoiles qui me permettait d’avoir accès aux répétitions (qui ont duré presque 2 heures), à une photo de groupe avec elle (donc cad la rencontrer), d’avoir des places au premier rang, de gagner des lots et d’avoir une « pre party show ». Ou dans le cas de Christina Aguilera faire un tour dans les coulisses.

Il existait aussi un package 4 étoiles qui permettait d’accéder aussi à des bonnes places mais sans l’expérience, bien sur à des prix raisonnables. Je trouve que pour 100 ou 200 euros de plus, une réelle expérience est là et que celle-ci restera inoubliable pour la personne ayant adhéré au package.

De telles initiatives pourraient se développer avec succès et être profitables rapidement car n’oublions pas une chose, un fan est souvent près à tout pour rencontrer son idole. Autrement pourquoi attendre des heures dans le froid et le mauvais temps pour essayer de l’entre apercevoir dans l’espoir dans regard et d’une reconnaissance de sa part et aussi on voit bien que les artistes proposant des clubs pour ses fans sont toujours très sollicités et les gens sont près à payer pour y adhérer et avoir accès aux exclusivités.

Il ne faut pas oublier que ces initiatives sont réalisables que dans le cas d’artistes ayant déjà une certaine renommée et étant souvent difficile à approcher. Ainsi, il est bien beau de prendre en compte les attentes des fans mais il ne fait pas trop les prendre pour des tiroirs caisses.

ndlr: Merci Eve, au plaisir de te lire à nouveau dans ces colonnes (chuuuuuut:)

Interview: Discordance.fr

Alban: Bonjour Pascal, tu es le responsable et webmaster de Discordance.fr, comment définirais-tu ton site internet? (ndlr: Pour info, je contribue, avec des chroniques de groupes et concerts, à discordance depuis près de 8 mois)

Pascal : Discordance c'est avant tout un magazine culturel indépendant uniquement disponible en ligne. Réalisé entièrement par une équipe de passionnés, Discordance se situe dans la droite lignée de ce qu'on a coutume d'appeler la presse libre ou underground. Rien de révolutionnaire sur le principe, si ce n'est que l'utilisation d'Internet nous permets de réduire considérablement les coûts de production et de toucher potentiellement un très large public. C'est un magazine qui se veut également interactif en donnant la possibilité aux lecteurs de laisser leurs commentaires et de devenir chroniqueurs à leurs tours.

Alban: Qu'est ce qu'on trouve sur Discordance?

Pascal : Des chroniques, des interviews, des comptes rendu de concerts ou de festivals (Eurockéennes, Transmusicales), des photos, des coups de coeurs, des coups de gueules et pas une seule pub. Un contenu que nous revendiquons être entièrement subjectif et une vision à Nous de l'actualité culturelle du moment.

Alban : As-tu quelques chiffres à nous donner?

Pascal : Deux ans d'existence. Une trentaine de chroniqueurs. Un noyau dur de 7-8 personnes. 6500 visites uniques par mois. Une vingtaine de demandes de chroniques hebdomadaires (MP3s, envois de CDs, MySpace). Beaucoup d'invitations. Et surtout des centaines d'heures passées par une team Discordance dont la motivation et l'engagement pour faire avancer le projet est exemplaire.

Alban : Quels développements probables pour Discordance en 2007?

Pascal : Après une année 2006 qui nous a permis de trouver nos marques, le programme de 2007 s'annonce très chargé. Dans les mois qui viennent, nous allons créer une association afin de structurer le projet et de nous donner les moyens de nos ambitions. Nous allons développer des partenariats qui ont du sens avec d'autres acteurs de la scène culturelle francophone. Un vidéocast devrait également faire son apparition dans les semaines à venir. La fréquentation du site est encore relativement modeste comparée à d'autres et l'un de nos objectifs est bien sûr de faire exploser les compteurs en 2007. Pour cela, pas de recettes miracles. A nous de proposer un contenu de qualité sans cesse renouvelé. A nous d'utiliser intelligemment l'ensemble des moyens de communication à notre disposition pour nous faire entendre. Le terrain de jeux est immense. L'essentiel est de ne pas s'y perdre.

AM: Enfin, j'ai entendu dire que Discordance recrutait, ou que n'importe qui pouvait s'impliquer, peux-tu nous dire comment?

Pascal : Toute personne désireuse de s'investir dans Discordance est naturellement la bienvenue, que ce soit pour devenir rédacteur, graphiste, photographe ou pour nous soutenir à sa manière. Musique, littérature, cinéma, Théâtre, Arts, les domaines sont nombreux. Le but est avant tout de se faire plaisir et de tisser des liens qui ne soient pas que virtuels. Il suffit pour cela d'un mail ou d'un petit message sur Myspace histoire de faire connaissance.

Alban : Pascal je te remercie et bravo pour tes initiatives pour aider les groupes qui montent !

Pascal : C'est à moi de te remercier pour tout ce que tu as fais et fera. C'est un plaisir et un honneur que d'apparaître sur CoCréation.

PS: vous pouvez retrouver les chroniqueurs et chroniqueuses de charme de discordance, ici, ici, ici,ou encore ici.

Un label US devient 100% digital

 Lu sur Wired :

             

Ropeadope, a seven-year-strong record label that has released albums from DJ Logic, the Dirty Dozen Brass Band, Medeski, Martin, & Wood, King Britt, Jazzanova, the Skerik's Syncopated Taint Septet (my guess is that their sound is "neither here nor there"), and more, has announced that it is going 100% pure digital. Every release will be available on ropeadope.com in the MP3 format, as well as the major online music retailers.

In addition to online-only distribution, the label also plans on a simple/modernized approach to business dealings with its artists, who will retain the rights to their masters, which rules.  Royalties will be based on a straight profit share, and there's no advance to recoup. The program starts in February with digital releases from seven bands (Aunt Jessica, DJ Klock, Electric City, The Frequency, Skip Heller, Larval, and Reminder/Josh Abrams) with at least 18 more to come during the remainder of 2007.

I asked Ropeadope founder Andy Hurwitz why he's taking his label digital, and what he expects the pluses and minuses to be.

      

      

He responded,

"Why digital? It's funny, I almost feel like this is what they asked Rykodisc back in the '80's when they started going exclusively with CDs over vinyl. [Digital is] not just the future, it's the present, at least amongst our fans. We've seen our traditional sales plummet and our digital sales skyrocket.  But on top of a purely economic decision, it's an amazing opportunity for us to find and expose tons of great music and fantastic artists.

"Advantages? We now make money on every single project from record one. We don't have to deal with returns and reserves, we can sign and release a new band in a matter of weeks, and it helps bring traffic to our website.

"Disadvantages? I'm really searching for some here. I guess the only disadvantage is the learning curve--folks are still trying to understand why we're doing this and how it works. But once we're up and running I think it will become obvious."

Ropeadope

Polar d'EMI vient jouer dans ton salon

CONCOURS POLAR en concert… chez vous ! EMI/Labels vient de lancer un concours où les 3 gagnants verront débarquer l'artiste Polar qui donnera un concert live dans leur salon !

Voilà un concours (détail ci-dessous) qui va au plus profond de la co-optation des fans actifs (pour la promotion de leurs "stars"), et dans le rapprochement entre artistes et publics ! Ca me fait penser au site "spreadtheword" pour firefox, où la promotion du navigateur est facilitée via la mise à disposition de bannières etc...

Le principe ?
Pour gagner un concert privé de Polar pour vous et vos amis uniquement, dans votre salon, votre cuisine, votre chambre, voire votre salle de bain… c’est très simple ! Dès aujourd’hui, mettez votre propre page Myspace aux couleurs de Polar !

Comment ?
La forme est libre ! Du plus simple au plus compliqué : sa photo, son clip, un fond d’écran, un avatar, un montage, une vidéo de votre cru, des bannières, un slide… tout est possible ! Il suffit que votre page soit aux couleurs de Polar ou de son univers (son album, ses concerts, ses chansons…). Lorsque c’est fait, vous n’avez plus qu’à mettre Polar dans votre top 8 (16, 24, bref…) et à poster un commentaire sur sa page l’invitant à venir contempler votre chef d’œuvre ! Polar viendra voir votre page et désignera lui-même (purement arbitrairement) les trois gagnants.

Quand ?
Le concours court du vendredi 01 décembre jusqu’à la fin du mois. Les trois concerts auront lieu en France courant janvier.

Pour vous aider, vous trouverez photos, vidéos et extraits sur sa page Myspace   et sur son site officiel  

SInon, voici déjà quelques pages de fans, "rebrandées" aux couleurs de Polar, ici, ici et ici.
 

les nouveautés côté Jamendo

Petites news du côté de Jamendo, la plateforme de musique libre qui n'arrête pas de monter, et qui est notamment présente cette semaine au web3. Plus de 50 000 membres en ce moment !

En top exclu, leur présentation de demain au salon Creative Commons à Amsterdam ! La prez du web3, elle est là:) Merci Emmanuel pour l'info.

Nouvelle plateforme: Stufftrack.org

Pour vous, j'ai interviewé Renand et Ludo de la toute nouvelle plateforme musicale Stufftrack : check out

1) Bonjour Ludovic et Renand, est ce que vous pouvez présenter vos multiples activités s'il te plait ?

Ludo Jokiel : Je travaille au sein des studios Plus XXX ou j’ai la responsabilité partielle de la branche post-production et du développement des activités vers le web en relation avec Carlos Duarte, responsable de PLUS XXX.

Renand B : Web designer / développeur, je travaille au sein des studios Plus XXX en tant que web music engineer.

2) Vous lancez donc aujourd'hui une nouvelle plateforme musicale, stufftrack.org , qu'elles en sont les principales spécificités/caractéristiques?

L.J : Pour être vraiment précis : nous lançons…le concept de stufftrack.org que l’on a mûri Renand et moi depuis presque 1 an, et n’aurait pas pu naître à ce niveau sans l’investissement  et l’implication de Plus XXX qui donne un vrai souffle au projet.

Stufftrack.org c’est le développement d’outils clairs sur Internet qui puissent rassembler en un site unique tout les acteurs du monde de la musique, et évidemment d’emmener les internautes a suivre et a se passionner pour les musiciens émergents présents sur le site.

R.B : C'est aussi un outil dont l'une des vocations est de permettre à un grand nombre de musiciens, artistes et groupes prometteur et souvent dans l'ombre, d'accéder à un outil de promotion qualitatif, et de le partager avec de grands noms de la profession.

3) Vous proposez en fait un service d'accompagnement pour les artistes en devenir en quelque sorte, quels sont les partenariats pour y arriver?

L.J : Pour nourrir le concept, on recherche des partenaires qui vont nous aider à développer la propagation des musiques que le site héberge (radio / salle de spectacle / label), stufftrack c’est du web mais le challenge est surtout de transformer ce virtuel en réel.

L’appui de Plus XXX nous permet déjà de pouvoir envisager d’enregistrer dans d’excellentes conditions les artistes, de créer des occasions de jouer sur scène et éventuellement de leur trouver des signatures de contrat au sein de label traditionnel dont l’implication est importante dans le projet.

 

4) Votre service présente pleins d'avantages pour les artistes dites-moi! Et pour attirer les fans/mélomanes?

L.J : On ouvre largement les portes au grand public en lui proposant d’avoir des contacts privilégiés avec les artistes sur le site ou dans les soirées qui vont être montées autour de stufftrack.org ; Il peut être très sélectif dans ses choix musicaux, suivre les évolutions des artistes et influencer leurs futurs en donnant son avis sur les musiques qu’ils écoutent.

On s’occupe des artistes dans le but de satisfaire le public.

 

R.B : Chaque titulaire d'un passeport peut faire sa propre revue de presse des événements importants pour lui sur

la communauté. Il

peut se faire le relais des artistes qu'il aime, en affichant liens, sticker et flyer vers les groupes qu’ils affectionnent.

 Et comme le disais Ludo, collecter les playlists de ces mêmes artistes afin de les faire découvrir à son tour à son entourage. 

 

5) Par rapport à des plateformes de promotion 100% web, que t'apporte ton lien étroit avec plusxxx.fr? Y aura-t-il des artistes connus?

L.J : Stufftrack n’est pas 100% web ; dès sa conception le désir a toujours été de créer une synergie vers « la vie réelle » : enregistrement, promotion, concerts et autres.

Toutes les fonctions de stufftrack.org sont tournées vers ce but, et en cela Plus XXX est notre force lors de nos entretiens avec de futur partenaire.

Pour ce qui est des artistes connus ; le but n’est pas une course à la personnalité ; malgré tout certains artistes de renom nous observent déjà du coin de l’œil.

R.B : Je suis d'accord pour que l’on te fasse la surprise ;)

6) Les dates clés du développement de stufftrack? (bêta, ouverture totale, partenariats à venir, nouvelles fonctionnalités etc...)

L.J : 1 décembre ouverture de

la version BETA

public ; ou pourra à ce jour ouvrir des passeport pour intervenir sur le site.

Courant janvier, ouverture du site a tous les artistes désirant rejoindre le collectif ainsi qu’à tout les internautes.

7) Merci Ludo et Renand pour ces précisions, une dernière chose à ajouter?

L.J et R.B : Stay tuned !!

Meilleurs voeux de réussite pour ce beau projet, mélangeant libre et non libre, gratuit, payant, monde du net et monde physique!

Quelques opé sympas

En ce moment tournent quelques campagnes de communication sympas sur la musique en ligne :

- Sanseverino : www.adoptez-le.com
- Yvan le bolloc'h et sa guitare : http://www.deviensproducteur.com/
- des artistes raps pour encourager à s'inscrire sur les listes électorales: http://www.ouvrela.com, avec le communiqué de presse ici.
 

Voilà, je fais tourner les infos, si vous voulez savoir ce qu'on peut inventer en ce moment :)

De la télé, du cable ou de la VoD internet?

Après que les catalogues de chansons au format MP3 aient petit à petit été rendu disponible sur le net (cf spiralfrog/universal), c'est au tour des clips vidéos de se propager librement sur la toile. Du coup, ça donne un mix entre télé, cable, VoD et webTV...le futur de la télé peut-être?

L'annonce d'EMI aujourd'hui d'offrir l'accès à l'ensemble de ses clips (ex: Chingy, Corrine Bailey Rae, Coldplay, Fat Boy Slim, Gorillaz, Ice Cube, Janet Jackson, Norah Jones, KORN, OK GO!, KT Tunstall, Latin sensations RBD, Keith Urban...) sur gotuit.com me laisse penser qu'une partie du futur de la télé se joue aussi hors de youtube (qui a signé un accord avec Warner, Sony/BMG et Universal juste avant son rachat par google).


En effet, par rapport à Youtube, le positionnement de gotuit est différent. On y retrouve un système de vidéos, répartis par thème (très appealing, le trio gagnant "news, sport, entertainment"). Du coup, le contenu est streamable à porté de clic, c'est propre et high def, avec de la pub par contre. C'est du contenu institutionnel, mais on peut se faire une playlist et recommander "l'émission" ou le clip en envoyant l'URL.

Donc on se retrouve dans un service hybride, pas du youtube "sauvage", pas du "MTV" passif, du gotuit en fait... N'est ce pas un avant gout du positionnement probable de spiralfrog et universal pour le MP3: pas du P2P "sauvage", pas du fnacmusic non plus...

Remix ta zik en ligne : splicemusic

Un site intéressant à regarder, mi réseau social, mi plateforme musicale, appelé splicemusic

Comme l'explique le site: "meet, mix, mash-up". Il permet de:

-Uploader autant de chansons qu'on veut (autoprod, pas de copyright), et uploader autant de "sons" (rythme court de 15 sec environ) qu'on veut.

-N'importe qui peut les utiliser pour les remixer en un clic, une platine de remix est dispo en ligne (le sequencer) et créer un nouveau morceau à insérer sur sa page profil

L'intêret du site selon moi est fondé sur une dimension appropriation de la musique (=divertissement supplémentaire), qui se démarque de myspace. Par contre, les compositeurs ne sont pas aussi connus que sur Myspace, du moins pour les néophytes. Mais cette appropriation n'est-elle pas dans la continuité du passage du support vinyl au CD puis MP3/numérique? les fichiers numériques n'ont ils pas cette caractéristique propre (que n'avait pas le vinyl, mais que possède en partie le CD car selon le DG d'EMI, 60% des acheteurs de CDs les numérise), de se partager facilement et d'être facilement modifiable?

La filière musicale ne doit-elle pas continuer à évoluer avec cette nouvelle donne technologique?

PS: Merci à Fredcavazza pour l'info.

Deux visions du futur de la musique

Je vous conseille d'écouter les deux interviews suivantes, les unes après les autres, et faites-vous votre propre avis... :

Tout d'abord, commencez par celle de David Munn, Vice Chairman d'EMI Music, accompagné d'Eric Kleptone (pas Clapton), un bootleger (remixer) anglais. L'interview est animé par John Batelle, et  a eu lieu à la conférence sur le web2.0 http://web2con.com/.


L'interview est streamable ici (c'est la seconde présentation). Vous y entendrez David Munn expliquer de manière lucide selon moi que les revenus de la musique digitale étaient nuls il y a moins de 10 ans, qu'aujourd'hui c'est 12% du CA d'EMI, et dans 3 ans peut-être 25%. Il explique la grandeur du changement et la rapidité avec laquelle cette major doit évoluer. En outre, il revient très humblement sur l'expérience de l'album Gris (Grey Album) du DJ Danger Mouse (expliqué ici, question 7) où EMI avait fait saisir des copies d'un bootleg "pirate", au lieu d'y trouver une nouvelle source de création artistique commercialisable. Il déclare donc que 2 ans après, dans le cas d'Eric Kleptone par exemple, EMI reconsiderait à deux fois la question du bootleg et son aspect "pirate".

Il annonce également qu'il faut simplifier la chaine des ayant-droits pour simplifier les modes de rémunération (pour les webradios par exemple) et anticipe le développement du micropaiement (microreversement). Il détaille l'enjeu industriel pour les maisons de disques que représente la complexité croissante des univers artistiques, en terme de gestion des droits et des revenus, avec de plus en plus d'objets dérivés par artiste, et reconnait qu'il y a là une vraie source d'amélioration.

Bref, un vrai changement d'état d'esprit. La tonalité de l'interview me fait un peu pensé à un truc du style "alors David, vous voyez que finalement le piratage c'était pas si grave..." :).

MàJ: Philippe Astor propose une lecture similaire de l'interview, ici.

A côté de ça, j'ai écouté dans la foulée l'interview du président du SNEP, Christophe Lameignere, assis dans son bureau avec les disques d'or, et aussi Président de Sony BMG France.

Alors là, c'est tout, mais vraiment tout l'inverse, je comprends pas, ou plutôt, j'ai l'impression que C. Lameignere ne comprend pas, d'après les questions qu'il soulève. On a le droit à trop de déclarations préjugées aussi selon moi, dans ces vidéos:

(MàJ: sans doute, comme je l'ai expliqué à certaines personnes, cela vient-il des questions posées qui sont beaucoup trop polémiques, du style "pensez-vous que les maisons de disques sont inutles...", et ne permettent pas de développer une vraie réflexion non plus)

C. Lameignere explique, je cite:

- "On prend des risques, on reçoit 3000 ou 4000 maquettes dans l'année, on en signe 3 ou 4, c'est un risque personnel, un risque subjectif" : Mais le talent n'émerge-t-il pas de manière objective pour qui sait être à l'écoute du web et des stats de téléchargement ou d'échange sur les réseaux P2P. Du coup, ça éviterait aux Directeurs Artistiques d'atteindre le seuil de rentabilité d'un CD sur 10, non? (MAJ: pour une réflexion un peu plus longue et moins lapidaire sur la question, je vous conseille de lire les commentaires pour aller plus loin, avec le regard très argumenté de Borey, merci l'ami :)

-"les artistes autonomes arrivent a avoir (...) finalement une relation totalement directe avec le public, mais le public a besoin de relations bcp plus proches et l'intermédiaire est fait pour  rapprocher le public de l'artiste, pas fait pour l'éloigner" : hum...

-ça c'est fort: "cette dématérialisation permet d'écouter cette musique de plus en plus, partout, de manière de plus en plus facile et de moins en moins chere, ça c'est énorme et c'est la base. Ensuite les intermédiaires, inutiles ou pas, doivent s'arranger pour que ça corresponde également aux attentes du public sur les conditions économiques de cette consommation de musique. Ca c'est un peu plus compliqué parce que le public lui meme ne sait pas comment il veut la consommer cette musique": hum, peut-être que l'observation des lead-users donne un éclairage plus limpide sur les attentes: les réseaux P2P n'ont-ils pas ouvert la voie aux kiosques légaux, n'ont-ils pas montré une nouvelle manière de consommer, de nouvelles attentes? Shawn Fanning, premier "pirate" et inventeur de Napster, ne travaille-t-il pas maintenant pour les plus grandes maisons de disques?

-Voici comment le Snep espère gagner de l'argent avec le digital et transformer le gratuit en revenus: "la mode elle est aussi ailleurs, allez sur itunes ou fnacmusic.com, parce qu'on a un bel appareil et qu'on a envie de le nourrir, et puis peu à peu, on se rend compte que la musique qu'on aime on a envie de l'acquérir, pas envie de la voler, ça va prendre du temps, ça va pas prendre 2 ans ou 5 ans". Quelle vision, quelle panache et quelle grande orientation pour prendre le virage du digital... Tout ça pour dire que comprendre la psychologie des utilisateurs est important, mais ne permet pas de bâtir une stratégie marketing :)

-"il y a bcp d'augures, de gens qui ont des boules de cristal (...) c'est pas qu'on les écoute pas, c'est que nous on a cette expérience du métier, on a donné notre vie à ça".

-une bonne réflexion quand meme: "les musiciens et les maisons de disque ont toujours évolué avec la technologie": alors, montrez-le encore plus s'il vous plait...

Mercredi 8: conf tip top

Voici ce qu'on peut lire sur le site internet de Technopol, l'association qui organise notamment la techno-parade:


Mercredi 8 novembre, (19h-21h)
3ème volet de cette série de conférence dédiée aux musiques en ligne, depuis sa première édition en 2004 au Triptyque sur les nouveaux modes de consommation de la musique et un passage en 2005 sur les solutions proposées par l’industrie culturelle. Technopol revient cette année sur les l’économie de la musique en ligne avec de nouveaux intervenants qui viendront vous expliquer quels sont les modèles de rémunérations des artistes aujourd’hui.

Les sites de vente de MP3 (Bleep, Airtist), des webradios, des podcasts, des modèles de co-création et de la nécessité de légaliser les usages pour permettre aux artistes de continuer à toucher de l'argent sur l'exploitation de leurs œuvres (sonorisation de blog, remixe, réutilisation des contenus, sites communautaires type youtube).

-l’utilisation des technologies émergentes dans les pratiques artistiques
-la question du droit d’auteur
-les outils de promotion pour les artistes : Podcast / Myspace / Daylimotion / Youtube
-l’économie communautaire et participative
-la relation artiste et public (Forum / Interview / mise à disposition de MP3)

Intervenants :
Alban Martin auteur de l'Âge de Peer, et enseignant au CELSA-Paris IV Sorbonne.
Gérome Darmendrail, journaliste chez Trax.
Anne Catherine Lorrain, juriste et doctorante en droit de la propriété intellectuelle et nouvelles technologies - CERDI - Universités Paris I / Paris XI.
Olivier Reynaud, responsable de la plateforme de téléchargement airtist.com.
Alexandre Cazac - Warp France.
DJ Zebra - Zebramix (sous réserve)

Modérateur :

Sylvie Krstulovic, consultante experte de la musique en ligne, blogueuse sur http://mymusic.typepad.com et Secrétaire Générale des Catalyseurs Numériques. http://www.generationmp3.com/catalyseurs-numeriques/

Inscriptions et informations
[email protected]

Lieu :
Théâtre du Gymnase
4éme étage
38 Bd de Bonne Nouvelle
Paris 10 M° Bonne Nouvelle

plateforme de référencement pour artistes

Bon, je viens de recevoir un email de la part de MUS1 (Music Universal Service), qui ouvre les pré-inscriptions pour son service...kesako?

MUS1.com qui a pour but de fournir à TOUS les artistes la possibilité de vendre en direct leurs productions musicales sur la plupart des sites de ventes en ligne comme iTunes, Sony Connect, M6 Music, MTV, Napster ou bien encore Real Rhapsody. En gros, si je comprends bien, toi artiste tu déposes gratuitement tes oeuvres sur la plateforme de MUS1, et ils se chargent de te référencer dans bcp de boutiques en lignes...à tester...quand ça ouvre :)

MAJ : plus de précisions, je cite MUS1 :

"Dans un premier temps nous proposons aux artistes d’uploader leurs titres sur notre plateforme sécurisé sous forme de fichier MP3. Ces titres sont alors validés par une équipe de directeurs artistiques en fonction du style musical :

- Heavy / Hard / Métal

- Jazz / Blues

- Musiques éléctroniques

- Pop / Rock

- Rap / Hip-hop

- Soul / Funk

- Variétés

- World Music

 

Une fois les titres validés nous les diffusons à l’ensemble de nos 40 partenaires avec qui nous avons signé un contrat de distribution (dont iTunes, Real Rhapsody , Sony Connect, M6 Music, MTV, Napster,…).

 

Nous nous chargeons ensuite de centraliser les relevées de ventes envoyé électroniquement  et proposons à l’utilisateur final de suivre en temps-réel l’état de ses ventes.

 

Ce service est totalement gratuit pour l’utilisateur, en effet nous nous rémunérons sur un faible pourcentage des ventes générées. De plus nous ne sommes pas exclusif. L’artiste est donc libre de signer ses titres en maisons de disques.

 

Notre but principale est d’apporter une alternative aux jeunes artistes qui souhaitent pouvoir vendre leur titre sur le circuit digital, sans avoir à passer forcément pas la case maison de disques."