J'espère qu'internet et la edémocratie seront au coeur des discussions pour les municipales 2014:)
Voici ma contribution au débat en quelques slides :" Internet & démocratie : vision globale, enjeu local"
J'espère qu'internet et la edémocratie seront au coeur des discussions pour les municipales 2014:)
Voici ma contribution au débat en quelques slides :" Internet & démocratie : vision globale, enjeu local"
Posté par Alban le 31/07/2013 dans democratie et internet, democratie participative, democratie sur internet, démocratie augmentée, démocratie participative, e administration, e-campagne, e-democratie, e-gouvernance, e-gov, edemocracy, edemocratie, egocratie et democratie, engagement 2.0, municipales2014 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Voici la captation intégrale (18 minutes) de cette intervention sur la "démocratie augmentée", c'est à dire comment utiliser les médias sociaux pour rendre la démocratie française plus démocratique:)
On y parle Hadopi, cumul des mandats, forums en ligne, débat identité nationale, accordéon, et lune de miel entre les électeurs et leur président !
Enjoy ! les slides présentés sont aussi ci-dessous
Posté par Alban le 19/10/2012 dans debat identite nationale, democratie augmentée, democratie et internet, democratie participative, democratie sur internet, démocratie augmentée, démocratie délibérative, démocratie participative, e administration, e-campagne, e-democratie, e-gouvernance, e-gov, edemocracy, edemocratie, gov20, hack democracy, hacktivisme, hadopi, technologie, TED, TEDx Rennes | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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Ceci est une initiative citoyenne qui mérite d'être soulignée, réalisée par TuttiVox ; TuttiVox est né à l’issue du premier Startup Weekend de Nantes en février 2011
TuttiVox est l’éditeur de l’application àVoter qui rend accessibles les propositions des candidats à l’élection présidentielle en 2012 dans Facebook et sur les téléphones mobiles. Justement dans facebook, ils viennent de sortir l'application appelée "à voter" : pourquoi faire ?
- Comparer les propositions par thème entre deux candidats
- propositions rédigées en 250 caractères pour plus de clarté (écrites par les équipes de campagne elle-meme)
- permet de voter pour/contre/blanc et pourcentage de faisabilité
- permet aussi de partager les propositions sur les pages facebook des candidats
L'application cible les 18-40 ans d'où le choix délibéré de facebook, et elle est sans pub, apolitique, et garantissant le respect des données privées, alors pourquoi s'en priver? à Voter:)
Posté par Alban le 12/03/2012 dans campagne sur le net, démocratie participative, e-campagne, edemocracy, edemocratie, tuttivox | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Bonjour à tous !
A lire en ce lundi matin, deux interviews de votre serviteur :
extrait : "Si l’on s’en tient à Facebook, Ron Paul a toutes ses chances de remporter l’ouverture de la primaire républicaine lors du caucus de l’Iowa. C’est du moins l’enseignement d’une étude menée par le cabinet d’analyse Socialbakers. Cet organisme, spécialisé dans les médias sociaux, a entrepris de mesurer l’implication, la popularité et l’influence sur Facebook des candidats à la présidentielle américaine, Barack Obama y compris. A partir de mesures effectuées entre les 1er et 31 décembre 2011, Socialbaker distingue un candidat en particulier, le représentant du Texas Ron Paul, donc, qui obtient la meilleure influence en viralité. Derrière lui, les deux autres candidats républicains Mitt Romney et Rick Perry. “On est encore loin de pouvoir transposer tout cela en un potentiel électoral”, prévient cependant Alban Martin, social media marketing director chez Orange et auteur de Egocratie et démocratie (FYP Editions)."
2) sur le figaro.fr
La photo a fait le tour de la Toile. En publiant un cliché, ce mercredi, où figure un homme complètement nu pour vanter un t-shirt pour enfants, La Redoute s'est offert un buzz comme seul Internet le permet. Maître de conférence associé au Celsa, où il enseigne la communication et les stratégies numériques, Alban Martin décortique cet engrenage, qui a permis à cette photographie d'être diffusé d'abord sur les réseaux sociaux, puis sur les blogs, avant d'être repris par les médias traditionnels. Ou en clair, comment le Web social se mue, pour le meilleur ou pour le pire, en une gigantesque caisse de résonance.
Posté par Alban le 09/01/2012 dans edemocratie | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Voici une excellente étude que vient de réaliser le site elus20, intitulée :
"Les députés et Internet : profil du député 2.0 et palmarès"
Cette étude révèle la présence en ligne de tous les députés français (sites, réseaux sociaux...) ainsi que leur activité sur Internet (nombre d'abonnés à leurs comptes et nombre de messages publiés, de tweets envoyés, de vidéos envoyées...). Voir capture ci-dessous
Mon analyse des résultats est la suivante :
"A l'avenir, les députés chercheront peut-être à faire bonne (ou meilleure) figure dans leurs comportements sur les medias sociaux. Certains demanderont alors à leurs attachés parlementaires d'ouvrir un twitter ou un foursquare en leur nom. Ne risque-t-on donc pas de passer à côté du message que ce classement cherche à faire passer? L'élu 2.0 est-il celui qui "possède" des comptes à son nom? ou bien celui qui les alimente directement? ou encore mieux, celui qui s'en sert dans un but d'échange et de conversation?"
Posté par Alban le 21/09/2011 dans communication politique, e-democratie, edemocracy, edemocratie, engagement 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Dans le cadre des trophées 2011 de la e-democratie, j'ai eu le droit à une interview sur blog-territorial.fr
Extraits :
"Blog-Territorial : Selon vous, pourrions-nous voir apparaître un jour une démocratie tout
numérique ?
A.M. : Il faudrait plutôt parler de ”démocratie enrichie”. Pour moi, la démocratie numérique, c’est comme la règle des 1-10-90 sur Internet : il suffit de trouver la bonne population concernée par un problème et qui a envie de le résoudre, c’est-à-dire 1% des personnes, 10% qui commentent et 90% qui sont passifs et profitent. Aujourd’hui, nous n’avons rien qui nous permette de construire l’intérêt général en partant d’1% de contributeurs. Si nous voulons avoir une démocratie numérique, il est nécessaire de démocratiser les outils collaboratifs sur Internet dans les années à venir. Cependant, j’espère qu’on gardera le vote physique aux urnes, ne serait-ce que pour rendre sensible l’intérêt général."
Posté par Alban le 12/09/2011 dans e-democratie, edemocratie, egocratie et democratie, engagement 2.0, gov20, trophées e-democratie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Comme le rapporte le Guardian, l'Islande est en train de crowdsourcer la rédaction de sa constitution :
"I believe this is the first time a constitution is being drafted basically on the internet," said Thorvaldur Gylfason, member of Iceland's constitutional council. "The public sees the constitution come into being before their eyes … This is very different from old times where constitution makers sometimes found it better to find themselves a remote spot out of sight, out of touch."
L'Islande, qui se relève des effets de la crise sur son système bancaire et ses institutions prépare sa e-constitution. Pour inciter les citoyens à partager leurs idées et les associer à ce projet, l'Etat islandais a donc choisi d'utiliser Internet et les réseaux sociaux.
Après, utiliser les médias interactifs ne garantit pas plus d'implication de la part de la population. La règle des 1% de contributeurs s'applique aussi à la politique : En effet, Pierre Rosanvallon, professeur au collège de France et auteur de La légitimité démocratique paru en 2008, explique que « si l’on considère la fréquence de l’engagement régulier dans de telles instances organisées (comités de quartiers, jurys citoyens, commissions d’enquête etc) on a estimé dans le cas britannique qu’environ 1% des adultes étaient concernés. »
C’est à dire qu’un seul pour-cent des citoyens anglais contribue de manière active à la vie publique, au « bénéfice » de 100% de la population. Cette estimation se fonde sur l’étude de Tom Bentley détaillée dans Everyday Democracy paru en 2005. Ce dernier relève également qu’on retrouve à peu près ce même niveau de membres actifs quelque soit les pays où il a mené son étude, exception faite du Brésil qui atteint les 2%.
Peut-on voir aussi un lien avec les 1% de français environ qui sont membres d’un parti politique (pour info les adhérents PS + UMP font déjà un total de 450 000 adhérents), ces derniers définissant le choix des représentants imposé à 99% de la population avant le vote au suffrage « universel »?
Pour revenir à l'Islande, les réunions du conseil constitutionnel sont ouvertes à tous et retransmises, en direct, sur le site de l'institution comme sur sa fan page (4000 fans, moyen), sur lesquels on peut également consulter et commenter les ébauches du texte. Une façon innovante d'associer les citoyens en leur proposant l'information démocratique là où ils ont l'habitude de surfer (c'est fou tout ce qu'on peut faire sur facebook:)
Posté par Alban le 05/09/2011 dans co-creation, coproduction législative, crowdfunding, democratie participative, Do It Yourself, démocratie participative, e-democratie, edemocracy, edemocratie | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
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A lire de matin sur Homo Numericus, cette très bonne analyse critique de Pierre Mounier sur "Egocratie et Démocratie, la nécessité de nouvelles technologies politiques"
Extrait: "Le moins que l’on puisse dire est que le livre d’Alban Martin, paru en 2010 tombe aujourd’hui à pic. Car des indignados espagnols aux « émeutiers » anglais en passant par les révoltés grecs de la place Syntagma et la défiance des marchés financiers, tout indique aujourd’hui, comme ce livre en fait la démonstration, qu’une certaine forme de démocratie représentative arrive à bout de souffle. Peu efficace, peu légitime, incapable de fournir des réponses efficaces dans un contexte incertain et en mouvement rapide, le système politique actuel, qui s’est constitué il y a deux siècles sur la base d’idées qui en ont trois arrive certainement à la fin d’un cycle historique. Comme l’a dit Daniel Cohn-Bendit de manière symptomatique il y a quelques jours à propos de la rencontre de crise entre les deux chefs d’Etat français et allemands : « La parole de nos gouvernants est triple zéro ».
La suite sur Homo Numericus.
Homo Numericus traite du sujet des technologies numériques et de la société, avec la distanciation nécessaire pour mieux en saisir l'apport ! J'y ai trouvé de bonnes analyses et des contacts avec des doctorants de très bonne qualité.
Posté par Alban le 22/08/2011 dans démocratie participative, e-democratie, e-gouvernance, e-gov, edemocratie, egocratie et democratie, engagement 2.0, espace public | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Il y a quelques mois, on m'a proposé de participer à l'édition 2011 de l'ouvrage collectif : Dictionnaire politique d'internet et du numérique, publié par le journal La Tribune
Posté par Alban le 25/07/2011 dans dictionnaire politique, e-gov, edemocracy, edemocratie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Twitter la politique, pour le meilleur et pour le pire !
Face aux imaginaires démocratiques de twitter, quels sont les réels apports de cet outil sur le fonctionnement représentatif?
Entre les pratiques déclarées par les élus (B. Hamon, L. Tardy, N_KM, Y. Favennec...), les discours sur la révolution twitter, ou encore les lobbys personnels via cet outil, comme faire de twitter un vrai vecteur d'efficacité démocratique?
Voici en exclu ma présentation de ce mercredi pour Marseille 2.0, avec Thierry Crouzet et -z-, blogueur et caricaturiste tunisien, créateur du blog Débat Tunisie "Comment un flamand rose a contribué à la chute de la dictature Ben Ali ?"
Posté par Alban le 28/03/2011 dans democratie participative, democratie sur internet, e-democratie, edemocracy, edemocratie, marseille 2.0, twitter | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Comme vous le savez maintenant, je participe en tant qu'expert au Labnumérique du Laboratoire des idées du PS, qui se présente comme :
"Le «Lab», comme on l'appelle couramment, a été mis en place après le dernier congrés du PS. Il est un lieu où travailler de manière ouverte à la préparation d'éléments programmatiques pour 2012 avec celles et ceux qui se sentent de gauche mais ne sont pas pour autant prêt à s'encarter dans ce parti. Il est présidé par Christian Paul, député de la Nièvre et acteur de longue date des débats sur le numérique."
J'ai donc soumis à discussion publique 8 propositions sur les Nouvelles Technologies Démocratiques, peaufinées avec Benoit Thieulin qu'on ne présente plus. Je vous encourage à les lire, commenter et discuter, là bas ou ailleurs, où bon vous semble pour faire bouger la démocratie dans les mois à venir... après, il sera peut-être trop tard pour se dire que nous sommes passés à côté de quelque chose, ou que l'on ne l'a pas vu venir...
Parmi les autres contributeurs sur les autres thèmes, on trouve :
Voici un archi condensé de ces 8 propositions (pour l'instant) sur les nouvelles technologies démocratiques dont nous devons nous doter pour réenchanter la république française ! Vous trouverez sur le site du lab le rationnel et le détail complet.
1) Plan de mise à disposition des données publiques des collectivités territoriales à l'Etat en passant par les services publics
Nous proposons donc de transformer l’Agence du Patrimoine Immatériel de l’Etat (APIE) en “données.gouv.fr”, avec mise à disposition sous licence libre du plus de données publiques possibles, plus loin que le projet Etat Lab définit théoriquement. Nous conseillons également de revoir les autorisations de réutilisation des contenus “publiques” des sites suivants: ladocumentationfrançaise, IGN, meteofrance, légifrance, INSEE et INA, afin de favoriser leur diffusion et la création de valeur
2) révolution de la pédagogie des politiques publiques
Nous proposons une réutilisation des meilleures outils proposés par des start-ups françaises, afin de faciliter la pédagogie sur les politiques publiques, y compris via la consultation ou la réception d’informations sur le mobile : pearltree, applications iphone-android, widget etc. Résultat attendu :+ 50% de trafic sur les sites concernés
3) Charte gouvernentale restrictive des sites publics et consolidation de 80% des sites gouvernementaux
Nous proposons de passer de 400 à une quarantaine de sites d’Etat, avec un résultat attendu d’une meilleure recirculation du trafic et un meilleur référencement, donc une hausse du trafic de 10% des sites .gouv.fr
4) Plateforme de débat public public : monter équipe au niveau des SIG en charge de la participation citoyenne
Nous proposons la création d’une équipe transverse en charge de la participation citoyenne, c'est-à-dire de la mobilisation cohérente d’un ministère à un autre des citoyens sur leurs grands sujets respectifs. Cette équipe, rattachée au premier ministre (comme les SIG), concentrera l’expertise « participative » de l’Etat, et assurera son uniformité face à la diversité des questions et des ministères. Résultat attendu : 25% d’économie sur les couts des plateformes participatives du gouvernement, 25% de trafic en plus sur les sites concernés, 5% de participation aux urnes supplémentaires via des enjeux mieux appréhendés et plus d’implications dans la vie civique hors période électorale
5) Créer un compte citoyen unique et une identité civile numérique
Nous proposons donc la possibilité pour le citoyen qui le souhaite de réutiliser son identité civile numérique, de manière non coercitive, pour recréer la notion de nation française sur internet et assurer une continuité de droits civiques dans le monde numérique. L’Etat devrait associer une boite email en @france.fr à tout citoyen français payant ses impots en ligne. Elle sera une vitrine de la nation dans les échanges internationaux.
6) Ouvrir des comptes officiels pour les puissances publiques
Nous proposons de créer des comptes officiels associés à une fonction (mairie, ministère) et non à une personnalité. Un engagement de respect de la diversité des citoyens représentés doit être pris dans le choix des personnes ou messages à lire ou suivre. Des moyens doivent être founis (outils de veille, revue de blogs etc) avant de transformer cet outil en canal d’alerte progressif. Un engagement de réponse doit aussi être clairement tenu. Résultat attendu : réactivité accrue aux grands sujets de société
7) Pour un Freedom of information act à la francaise
Nous proposons donc un Freedom of Information Act à la française, permettant à tout à chacun de saisir une CADA (commission d’accès aux documents administratifs) au champs d’actions élargis, dotée de pouvoirs coercitifs afin, lorsque le droit l’exige, de forcer la diffusion de documents publics.
8) Transformer le médiateur de la république en véritable boucle de retour sur l’adéquation des lois au quotidien des citoyens
Nous proposons donc d’étendre le champs de compétence, tout en renforçant les moyens d’actions du Médiateur de la République, afin d’en faire la boucle de retour “terrain” et d’amélioration continue des lois qui sont promulguées, en fonction des besoins réels des citoyens
Posté par Alban le 28/03/2011 dans democratie participative, edemocracy, edemocratie, lab numérique, labnumerique, militantisme 2.0 | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
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Bon, ma prochaine intervention au Webtv Festival de La Rochelle se rapproche à grand pas. J'interviendrai dans un panel composé de Florent Latrive, Dailymotion et Public Senat sur le thème "Internet et politique".
Voici, dans les grandes lignes, les notes de ma présentation sur "la mobilisation vidéo sur la toile en période non électorale : apprentissages, réflexions, prospectives" :
Du coté du pouvoir et de ses représentants
La chaine youtube d'Obama :
- Inaugural speech (1,5M vues)
- Weekly adress just after (24 janv 2009) : 1,2M vues
- Maintenant : weekly adress fait 30-50K vidéos vues
Sa chaîne youtube mélange aussi des vidéos prises sur le fait : maintient un lien continu ; Repris sur whitehouse.gov, avec du livestream de temps en temps
Il demande aux citoyens d’héberger des sessions à domicile de visionnage de grands évènements politiques/discours de barack obama, exemple : "On Tuesday, January 25th, President Obama will deliver his second State of the Union address. To help get the word out about the President's vision for the next year, OFA volunteers will be holding State of the Union watch parties and strategy sessions across the country -- and if we're going to have enough events in enough places, we'll need your help."
Trois exemples de demande organisée de contribution vidéos / contest sur sujets destinés à investir / mobiliser l’opinion public ou inviter au don:
1) Health Reforme Video Challenge organisé par ses supporters rassemblés après l’élection au sein de l’organisation Organizing America qui anime le site de réseau social myBarackobama.com.
2) e Ministère de la Santé a lancé un concours demandant aux américains de réaliser un clip de prévention contre la grippe A, le Flu Video Contest (récompense 2500 dollars)
3) On peut enfin citer ici la campagne intitulée « La démocratie, votre voix, votre vidéo » (Democracy Video Challenge). : Ce dernier contest vidéo impulsé par le Département d’Etat propose aux internautes du monde entier de produire un clip vidéo donnant leur conception de la démocratie è Cette approche de la « diplomatie 2. 0 doit être rapprochée de la manière dont l’administration américaine entend repositionner le leadership américain dans le monde. On a ainsi pu parler de soft diplomacy ou de diplomatie de la main tendue.
Du côté des citoyens
Réécriture citoyenne d’un événement politique :
- ex « émeute de 2005 » sous forme de machinima avec les sims
- ex jeu flash julien assange et barack obama pour de la dérision politique, viralise un message, permet soit de le dédramatiser, soit de propager un message politique au plus grand nombre (versus un vrai message politique sérieux qui mettrait du temps à se diffuser)
- Vidéos marrantes du député européen allemand qui rigole à la tribune du parlement, sous titrée avec des blagues sur les retraites : association de deux buzz/actus pleine d’opportunisme
Amplification également d'un message politique via un meme : ex Meme avec la chute par exemple sur la vidéo d’hortefeux
Enfin Usage panoptique de la vidéo : archive de prise de parole, vidéos publiques d’instants privés pour dégrader la réputation de l’homme politique et le rendre inéligible. ex : vidéo de Ségolène Royal au conseil général de poitou charentes qui ne manquera pas de ressortir en période électorale
La démocratie selon Ségolène Royal
envoyé par myonlylover11. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
Posté par Alban le 09/03/2011 dans communication politique, democratie participative, democratie sur internet, Do It Yourself, démocratie participative, e-democratie, edemocracy, edemocratie, egocratie et democratie | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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En attendant la captation vidéo intégrale de cette présentation réalisée à Lausanne (Suisse) jeudi dernier, vous trouverez ci-dessous les slides.
Il s'agit d'une explication du parallèle entre la fonction de représentant du peuple (élu démocratique) et le représentant des besoins des clients (le marketeur)
Puis une description des apports du web participatif à la fonction de marketing, qui devient interactive. Et enfin l'application des ces apports au domaine de la représentation démocratique.
Ces réflexions sont tirées du livre: "Egocratie et Démocratie, la nécessité de Nouvelles Technologies Politiques", oct2010, fyp éditions.
Bonne lecture !
Posté par Alban le 14/02/2011 dans crowdsourcing, data.gov, democratie participative, démocratie participative, e administration, e-democratie, e-gouvernance, e-gov, edemocracy, edemocratie, egocratie et democratie, engagement 2.0, rezonance | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Cette semaine, j'ai décidé d'interviewé pour vous Sergio ARBARVIRO, à la tête du projet Kune Agi, à suivre à coup sûr ! Enjoy !
Sergio, Peux-tu nous décrire ce qu'est Kune Agi ?
KuneAgi ("agir ensemble" en Espéranto) est un projet de logiciel libre en cours de réalisation. À l'aide de KuneAgi, des collectifs humains, formels ou informels, décideront démocratiquement, de façon coopérative, de leur programme d'action, c'est à dire des actions qu'ils souhaitent engager, hiérarchisées en ordre de priorité. Ce sera un logiciel en ligne, où les membres du collectif travailleront à distance, en temps différé, et essentiellement par écrit.
KuneAgi se caractérisera par un degré inégalé de démocratie interne, et fera émerger des plans d'action innovants et de qualité.
Il repose sur une structure très simple de groupes de travail spontanés et éphémères. Chaque membre du collectif peut avoir l'initiative d'une proposition d'action, qui est un document très structuré, décrivant et justifiant l'action, et indexé par des méta-données. Ce faisant, il invite les autres membres du collectif à rejoindre le groupe de travail dédié à cette proposition, qui doit atteindre une taille suffisante et être suffisamment actif pour être jugé légitime. Ce groupe de travail amende, modifie et enrichit la proposition initiale, puis la publie lorsqu'il la juge satisfaisante. Les autres membres du collectif lui allouent alors (ou pas) un jeton de soutien, sachant que chaque membre ne dispose que d'un petit nombre de tels jetons (et doit donc les gérer avec attention) et que ces jetons sont réversibles (un membre peut retirer son jeton à une proposition à tout instant pour l'allouer à une autre qu'il juge plus prioritaire ou pertinente). Les propositions d'action sont alors naturellement hiérarchisées en ordre de priorité, selon le nombre de jetons de soutien reçus, et classées par thème, selon les méta-données d'indexation.
Quels sont ses domaines d'application ?
Ce sont tous les domaines où des collectifs humains se posent cette question de "Que faire ?" ensemble :
Comment es-tu arrivé à t'intéresser au sujet de l' "Agir ensemble"?
Ce projet logiciel est né de mon expérience (malheureuse), pendant un total de 7 ans, de militant dans des partis politiques se prétendant démocratiques, et ne l'étant pas du tout. Plus exactement, ils illustraient cet adage "la dictature, c'est ferme ta gueule ; la démocratie, c'est cause toujours", ou encore ce que je qualifierais de "méthode de l'édredon": tant qu'on s'agite dessous, l'édredon se soulève, mais ne bouge pas, et retombe strictement à la même place lorsque l'agitation a cessé. Les dirigeants de partis politiques contemporains agissent de même : ils entendent, mais n'écoutent pas, et ne prennent pas en compte la parole de leurs militants.
J'ai donc créé une association politique à la fin des années 1990, qui a servi de laboratoire, dans le monde physique, des procédures qu'incarnera KuneAgi. L'idée de transposer cette expérience dans un logiciel est ensuite née d'une réunion où le dirigeant du parti politique dont j'étais alors membre a appelé de ses vœux un "wiki du projet politique" du parti, tout en verrouillant par ailleurs les statuts de ce dernier. Je me suis dit que la meilleure manière de réaliser la démocratie interne était de la câbler dans le code du logiciel servant à l'élaboration de ce "wiki du projet", en contournant ainsi le verrouillage des statuts.
J'ai ensuite rencontré de nombreuses personnes actives dans ce domaine, et la question qui venait souvent était : "en quoi est-ce différent d'un wiki ?". Le point-clef, c'est que KuneAgi travaille dans le champ de l'action, et non de la vérité. Lorsqu'on élabore une encyclopédie, des procédures claires d'appel aux références externes établissent qui a raison ou tort. Lorsqu'on se demande "que faire", il est des questions auxquelles seul le débat démocratique peut donner une réponse, et cette réponse n'a de validité que pour le collectif considéré :
Je me suis alors rendu compte que cette question de l'"agir ensemble" est très générique, et a un domaine d'application beaucoup plus large que les partis politiques.
Pourquoi un tel outil manque selon toi?
Je vois des raisons techniques, conceptuelles et politiques.
Techniquement, le développement de KuneAgi demande qu'existent des wikis disposant d'une fonction-clef, les groupes de travail spontanés, susceptibles d'être mis en œuvre sans intervention d'un administrateur. Cette fonction n'existe que depuis 2009 sur TikiWiki et sur Drupal, qui sont les 2 logiciels que j'ai identifiés à ce jour.
Conceptuellement, il demande à ce que l'objet du logiciel soit bien circonscrit : élaborer, de façon coopérative et démocratique, des programmes d'action. Cela veut dire :
Je crois que ma contribution essentielle se situe sur ce plan conceptuel.
Politiquement enfin, KuneAgi est l'outil par lequel s'élabore le plus puissant des contre-pouvoirs constructifs : la formulation collective d'alternatives crédibles. Il a le potentiel de profondément transformer, dans un sens démocratique, le fonctionnement de nombreuses institutions de nos sociétés : partis politiques, entreprises, associations, syndicats. Il n'est pas étonnant que les dirigeants actuels de ces institutions n'aient aucune envie de voir apparaître un tel outil.
De quoi as-tu besoin pour mener à terme ce projet? Comment la communauté peut-elle t'aider?
Aujourd'hui, KuneAgi est une spécification fonctionnelle détaillée de 100 pages. J'ai exercé des fonctions d'ingénieur pendant 8 ans, et c'était mon métier que de rédiger de tels documents.
Une spécification fonctionnelle détaillée, c'est un document technique qui décrit les fonctions que réalise le logiciel, sans prendre parti sur la manière dont elles seront codées. Dans le développement logiciel classique, c'est l'étape qui précède immédiatement le codage et la réalisation. Je procède ainsi (et sans suivre les méthodes incrémentales habituelles dans le logiciel libre) parce que KuneAgi demande des procédures très précises et très rigoureuses. Lorsqu'on cherche à empêcher la fraude, la concentration et l'usurpation de pouvoir, le diable est dans les détails. Il faut donc prévoir beaucoup à l'avance, afin que, dès la première réalisation, le prototype soit tellement robuste aux tentatives de détournement que ses avantages apparaissent à tou(te)s. S'il était plein de trous, il n'aurait aucun intérêt, et un simple wiki ferait la même chose.
Je me suis adressé à plusieurs consultant(e)s spécialisé(e)s dans TikiWiki et Drupal pour leur demander les ressources en temps et en argent nécessaires au codage de cette spécification. J'en ai tiré la conclusion que 6 hommes-mois (à temps complet) de travail d'ingénieur(e)s spécialistes de ces logiciels, ou 25 000 € seraient suffisants pour réaliser ce premier prototype robuste.
C'est pourquoi j'ai lancé une collecte de promesses de don sur le site de KuneAgi. Si des membres de la communauté ont des compétences en développement sur TikiWiki, sur Drupal, en PHP/MySQL, ou ont des possibilités de tester le logiciel en situation réelle - ou enfin d'apporter une contribution monétaire -, ce sont autant de moyens d'aider à ce que se réalise ce que je crois être une révolution démocratique dans nos sociétés.
Posté par Alban le 24/01/2011 dans edemocracy, edemocratie | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Le Social Media Club France (dont votre serviteur est co-fondateur) organise le 12 janvier 2010 à 19h00 un atelier-conférence sur le thème suivant : Médias sociaux et représentation démocratique, un imaginaire de transparence et de démocratie directe ?
En effet, nous pensons que la représentation démocratique doit évoluer à l’heure des médias sociaux ; Sinon,elle risque de se transformer en représentation théâtrale dans une arène de cirque. Il s’agira de penser les réels apports des « amateurs de la démocratie » au métier de représentant démocratique ; notamment face aux imaginaires fondateurs d’internet, ou encore aux raccourcis intellectuels confortables que constituent les expressions de « démocratie participative » ou « démocratie numérique ».
A cette fin, Le Social Media Club propose de réunir à la fois des experts des imaginaires démocratiques d’internet, des nouvelles technologies politiques, ainsi que des représentants démocratiques pour discuter de cette perspective.
Intervenants :
* Dominique Cardon, chercheur au laboratoire Tech-Sense d’Orange et auteur de « La démocratie internet »
* Patrice Flichy, Professeur de sociologie à l’université Paris-Est Marne-La-Vallée et auteur de « Le sacre de l’amateur »
* Votre serviteur, Maître de conférence associé au celsa ParisIV Sorbonne et auteur de « Egocratie et Démocratie : la nécessité de Nouvelles Technologies Politiques »
* Geoffroy Boulard, adjoint au maire du 17ème arrondissement
* Philippe Mouricou, conseiller d’arrondissement, élu du XVème
La conférence sera suivie d’un cocktail. RDV le mercredi 12 janvier à 19h00 à La Cantine (lacantine.org)
Adresse : 151 rue Montmartre, Passage des Panoramas, 12 Galerie Montmartre, 75002 Paris. Les inscriptions se font sur Moxity (5 euros avec le mot de passe SMC1201 )
Découvrez avec un peu d'avance ma présentation, qui fera le lien entre une vision du web démocratique du point de vue du citoyen, et celle du point de vue du représentant:)
Posté par Alban le 07/01/2011 dans edemocracy, edemocratie, gov20, hacktivisme, social media, Social Media Club | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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