J'espère qu'internet et la edémocratie seront au coeur des discussions pour les municipales 2014:)
Voici ma contribution au débat en quelques slides :" Internet & démocratie : vision globale, enjeu local"
J'espère qu'internet et la edémocratie seront au coeur des discussions pour les municipales 2014:)
Voici ma contribution au débat en quelques slides :" Internet & démocratie : vision globale, enjeu local"
Posté par Alban le 31/07/2013 dans democratie et internet, democratie participative, democratie sur internet, démocratie augmentée, démocratie participative, e administration, e-campagne, e-democratie, e-gouvernance, e-gov, edemocracy, edemocratie, egocratie et democratie, engagement 2.0, municipales2014 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
|
|
Voici la captation intégrale (18 minutes) de cette intervention sur la "démocratie augmentée", c'est à dire comment utiliser les médias sociaux pour rendre la démocratie française plus démocratique:)
On y parle Hadopi, cumul des mandats, forums en ligne, débat identité nationale, accordéon, et lune de miel entre les électeurs et leur président !
Enjoy ! les slides présentés sont aussi ci-dessous
Posté par Alban le 19/10/2012 dans debat identite nationale, democratie augmentée, democratie et internet, democratie participative, democratie sur internet, démocratie augmentée, démocratie délibérative, démocratie participative, e administration, e-campagne, e-democratie, e-gouvernance, e-gov, edemocracy, edemocratie, gov20, hack democracy, hacktivisme, hadopi, technologie, TED, TEDx Rennes | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
|
|
Retrouvez l'émission de France Culture sur le thème "Où est passé le numérique dans la campagne",
Avec :
professeur associé à l'IEP de Rennes, fondateur de EverydataLab, une agence de conseils et d'innovations sur les nouveaux médias.
vice-président de la Cantine Numérique de Rennes, espace dédié au numérique, auteur d'un livre qui vient de paraître aux éditions FYP, L'Open data : comprendre l'ouverture des données publiques.
maître de conférence associé au CELSA Paris 4 Sorbonne, cofondateur et vice-président du Social media club , Auteur de plusieurs ouvrages sur les usages des nouvelles technologies, dont Egocratie et démocratie : la nécessité de nouvelles technologies politiques (FYP éditions, 2010).
Posté par Alban le 18/04/2012 dans e-campagne, e-democratie, e-gov, france culture | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
|
|
crédits: vintaga poster: http://www.flickr.com/photos/vintagaposters/6782883764/sizes/z/in/photostream/
En cette période électorale, il est de bon ton de s'interroger sur la place d'internet dans la démocratie, et ce qu'il nous faudrait pour que la e-démocratie gagne enfin ses lettres de noblesse en France. Je partage donc ci-dessous l'entretien que j'ai réalisé avec une étudiante dans le cadre de son mémoire de recherche sur le sujet. Et vous, pensez-vous que le quinquennat qui vient va changer les choses?
Entretien :
Pourquoi avoir écrit « Egocratie et Démocratie » ?
Après avoir traité de chamboulement du secteur culturel à l’arrivée d’internet (2004-2010), il me semblait naturel d’étendre le champs de recherche à la politique. La culture est souvent à l’avant-garde des changements sociétaux. Peer to Peer, gratuité, cocréation, web2 sont porteurs de valeurs potentiellement politiques dépassant le champs de la musique ou du cinéma en ligne
Les internautes sont de plus en plus actifs sur internet et sur les différents médias sociaux, mais le sont-ils autant lorsqu’il s’agit de politique ?
Si l’activité en ligne c’est liker, contribuer, ou commenter, je vous renvoie à « l’activité » sur les sites d’actualité (lemonde, le figaro, libé, rue89 etc), aux nombres de visites sur les sites en .gouv.fr, aux nombres de likes de pages d’association ou de causes etc
Pourriez-vous me donner un/des exemples concrets de nouvelles technologies politiques ?
L’open data est une innovation qui peut devenir une nouvelle technologie politique, permettant aux représentants de se légitimer en rendant/publiant des comptes régulièrement, et qu’augmentant leur connaissance d’un sujet, autrement qu’en organisant des commissions parlementaires
A qui seraient principalement destinées ces nouvelles technologies?
Elles sont destinées principalement aux représentants du peuple élus démocratiquement. L’idée est d’outiller notre démocratie (indirecte je vous le rappelle) pour augmenter l’efficacité de nos dirigeants dans l’exercice de leur mandat. Ces technologies sont étroitement liées à la vitalité de l’espace public, qui lui, est à la main des « citoyens »
Comment faire pour que ces nouvelles technologies soient utilisées par le plus grand nombre et pas uniquement par des « experts » ou par des personnes ayant une certaine connaissance de la politique ?
Je propose la création d’un ministère transverse de la « participation citoyenne », ayant pour objectif de favoriser l’investissement de tous les ministères en matière de e-démocratie, et également celui du citoyen dans la vie politique, entre deux temps forts électoraux.
Pensez-vous que la participation des citoyens à ces nouvelles technologies peut être importante ?
Je l’espère, mais elle n’est pas nécessaire (cf point 2). Ils réalisent déjà suffisamment « d’actes politiques » au quotidien à décoder pour ne pas avoir besoin d’un grand nombre d’activistes « dédiés ».
Pourrions-nous parler de « nouvelle » citoyenneté ?
Il s’agit plutôt d’un nouveau dynamisme de l’ « espace public », qui connait une mutation comme jamais depuis l’après-guerre. La 5ème république nécessite une importante mise à jour selon moi pour remettre nos représentants en phase avec lui.
Comment définiriez-vous cette nouvelle citoyenneté ?
La nouvelle citoyenneté que vous semblez appeler de vos vœux se caractérise par l’ajout, dans l’espace public, de propos privés ou à simple portée personelle, mais qui se retrouvent diffusés publiquement (de manière volontaire ou non) sur la toile ; les médias sociaux étant ce qu’ils sont, ces propos singuliers peuvent parfois se retrouver avec une portée globalisante ou universalisante inattendue.
L’abaissement de la barrière à l’entrée pour les actes d’activisme (soutenir une cause, une association, adhérer à un mouvement, en faire la promotion) via les réseaux sociaux ajoute également une palette d’actions nouvelles au citoyen militant
Ne faudrait-il pas éduquer ou accompagner les enfants/étudiants dans cette nouvelle « citoyenneté » ?
Si déjà les cours d’éducation civique étaient mieux expliqués, et bien transmis, ça serait déjà pas mal… On ne peut exiger plus d’un citoyen en démocratie indirecte que d’aller voter en étant éclairé sur son choix. Chacun est libre alors d’interpréter ce qu’il faut faire pour être « éclairé ». Si on veut aller plus loin, il faut résoudre la question de mise à jour de la 5ème republique
Les citoyens font de moins en moins confiances aux politiques de nos jours :Les nouvelles technologies politiques pourraient-elles redonner confiance ? En quoi pourraient-elles ?
Elles pourraient d’une part permettre :
- aux représentants de ne plus avoir peur de l’espace public numérique, d’en faire une composante à part entière de leur « gouvernance »
- aux citoyens de (re)découvrir les autres citoyens qui composent la France, avec les avantages d’internet (anonymat, visibilité réduite de caractères potentiellement discriminant ou nourrissant d’éventuels préjugés etc)
- Aux citoyens et représentants de découvrir l’avis de l’autre de manière moins figée que le sont les sondages, fléaux des temps modernes
La participation en ligne des citoyens est souvent importante au moment des élections puis elle diminue fortement, comment expliquez-vous cela ?
Existe-t-il une réelle volonté politique d’en appeler à l’avis des citoyens via les circuits constitutionnels ? référendums, commissions etc… regardez l’état de « www.forums.gouv.fr », c’est pitoyable. Faute de quoi la participation en ligne a quand meme lieu, mais sous une forme de pression beaucoup plus indirecte (détournement, dégradation de réputation etc)
Comment faire pour que cette participation reste active sur le long terme ?
Déployer les 5 nouvelles technologies politiques décrites dans « egocratie et démocratie », pour insuffler plus de :
- Légimité dans laction de représentation
- Prédictibilité dans les conséquences des actions politiques sur la société
- connaissance dans les grandes questions
- utilité accrue de l’activité exécutive et législative
- agilité dans le cycle de prise de décisions
Pensez-vous que les institutions politiques ont une réelle volonté d’interagir avec les citoyens ?
Je pense que nos classes dirigeantes n’ont pas reçu la formation (et n’ont pas été aculturés) aux mécaniques participatives ou contributives. Leur mode de gouvernance issu des partis ou des écoles d’administration se déphase d’avec la société connectée un peu plus chaque année
Vous dîtes dans votre livre que lestentatives d’interactions avec les citoyens jusqu’à présent sont davantage administratives que politique, comment expliquez-vous cela ?
L’administration est régie par des règles simples de rentabilité. Tout ce qui peut optimiser son fonctionnement est considéré sans a priori. Alors que le politique est question de vision personnelle ou d’idéologie non démontrable (=parti-pris). On ne peut introduire du participatif en politique sans une croyance forte de son bien-fondé pour la société
Pensez-vous que les citoyens ainsi que les institutions politiques sont prêts pour ces avancées ?
Chaque élection nouvelle constitue une courbe d’apprentissage. Les critères que l’on pensait être les bons pour faire un bon président sont remis à jour à chaque fin de mandat. Peut etre qu’on arrivera à penser un jour que la croyance dans l’intéraction avec les citoyens est un critère nécessaire pour être un bon président
Selon vous quelle est la limite de ces technologies interactives ?
Il ne faudrait pas qu’elles tombent dans de mauvaises mains et soient détournées. Mais ça ne peut pas être pire qu’aujourd’hui où la participation est cesse dévoyée faute de cadre établi…
Posté par Alban le 27/02/2012 dans démocratie participative, e-campagne, e-democratie, e-gouvernance, e-gov, presidentielle 2012 | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
|
|
Source : SocialBaker
Posté par Alban le 11/01/2012 dans e-democratie, infographie, social media, élections américaines | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
|
|
Voici une très bonne étude de GSA intitulée "Engaging Citizens in Government", avec la plupart des acteurs clés interviewés :
- Darlene Meskell is the Director of the GSA Center for Intergovernmental Solutions in the GSA Office of Citizen Services and Communications.
- Katie Jacobs Stanton was appointed Director of Citizen Participation in the White House Office of New Media in February. She retired since
- Andrew Stott was named the UK Government's first Director of Digital Engagement in May. He was previously the UK Government's Deputy CIO
- Lena Trudeau is a Vice President of the National Academy of Public Administration, and oversaw the four online public dialogues conducted for the federal government in fiscal year 2009. Frank Reeder is a Fellow of the National Academy of Public Administration and President of the Reeder Group.
- Jed Miller is Internet director at the Revenue Watch Institute and a contributing blogger for Personal Democracy Forum. He was previously director of Internet programs at the American Civil Liberties Union.
- Jim Gilliam is the founder of http://www.Whitehouse2.org and of the technology platform behind it.
- Hille Hinsberg is the communication officer with Estonia's State Chancellery.
- Tiago Peixoto is a researcher at the European University Institute working with online and offline participation. Guilherme Lessa is a writer and social entrepreneur.
- Matt Leighninger is the executive director of the Deliberative Democracy Consortium.
Posté par Alban le 16/11/2011 dans data.gov, démocratie participative, e-democratie, engagement 2.0, interaction avec hommes politiques | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
|
|
Ce jeudi 17 se tiendra à 18H30 un colloque organisé par le think tank "ADN", piloté par NKM, auquel je participerai.
Le thème est "l'Engagement" avec un grand "E", qu'il soit associatif, politique, religieux, militaire etc; Du coup, les deux tables rondes seront riches de profils différents de la société civile. J'ai la chance d'intervenir sur la première table ronde, pour évoquer notamment l'engagement citoyen (et l'égocratie) à l'heure des médias sociaux. J'y interviendrai en mon nom propre, et non comme directeur des médias sociaux chez orange, comme évoqué dans le descriptif ci-dessous. Les exemples seront exclusivement tirés de mon livre et de mon expérience associative et universitaire.
Entrée libre et gratuite sur inscription, jeudi 17 novembre de 18h30 à 20h30 à bord de la péniche Jean Bruel sur le pont de l'Alma. En espérant vous y voir peut-etre:)
Posté par Alban le 08/11/2011 dans e-democratie, egocratie et democratie, engagement 2.0 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
|
|
A l'occasion de la sortie du livre "Réseaux sociaux et entreprise : les bonnes pratiques" (de David Fayon et Christine Balagué), qui fait la part belle aux actions citoyennes sur les réseaux, j'ai interviewé pour vous son co-auteur (et ami).
1) David, tu viens de sortir chez Pearson le livre "Réseaux sociaux et entreprise : les bonnes pratiques", peux-tu nous parler de la genèse de ce projet ?
Avec Christine Balagué, il nous a paru naturel de poursuivre nos réflexions sur les réseaux sociaux après la parution de Facebook, Twitter et les autres… Nous souhaitions avoir une approche différente et complémentaire en étant tourné sur les projets en entreprise qui ont réussi et a contrario ceux qui ont échoué et en tirer des leçons qui puissent être transposables à d’autres entreprises et organisations. Cette pénétration des réseaux sociaux dans l’entreprise même récente avec la création du métier de Community manager permet à présent un certain recul critique.
Par ailleurs, nous souhaitions avoir une approche transversale et aborder les différentes directions de métier concernées par les réseaux sociaux, les RH, le marketing, le commercial, la communication, les outils spécifiques en interne, etc. Enfin, trouver un titre a été également amusant. Christine avait l’idée d’une saison 2 à l’image des séries du type Desperate Housewife.
2) Tu consacres deux chapitres aux réseaux sociaux et à la politique, notamment le chapitre 9 sur les ONG et le chapitre 10 sur les partis politiques, pourquoi ?
Effectivement, les deux derniers chapitres sont un peu en marge de l’entreprise, quoique. Pour le chapitre 9, les fondations pour certaines entreprises, pour défendre des causes constituent des actions de communication notables qui participent au développement des valeurs de l’entreprise au même titre que le développement durable par exemple. Enfin le chapitre 10 prend tout son sens avec le rendez-vous que la France s’est donné à elle-même en 2012. Et les politiques gagneraient à le consulter pour avoir un community management intelligent et tourné vers les citoyens/électeurs/contribuables.
Barack Obama n’est pas arrivé au pouvoir par hasard et les réseaux sociaux autour du pilier MyBarackObama.com ont constitué un véritable tremplin. Même si les partenaires sociaux peuvent également y trouver un intérêt. Je prends par exemple un syndicat qui a une présence numérique très perfectible. Bien qu’ayant un site, un compte sur Facebook et sur Twitter, la présence n’est pas uniforme ce qui complexifie et amoindrit sa visibilité.
3) Quels sont les grands enseignements de ce chapitre 10 ?
Pour faire simple, que la présence sur les réseaux sociaux ne s’improvise pas. Qu’il est nécessaire de bâtir au préalable une stratégie, d’avoir des messages à faire passer, d’interagir avec ses communautés pour co-créer dans le domaine de l’entreprise ou co-participer dans le cas de la politique à l’élaboration du programme.
Néanmoins, il est nécessaire de conserver un bon équilibre entre une démarche descendante qui part de la direction de l’entreprise (ou du parti politique) et une démarche ascendante qui provient des salariés ou des militants/fans/abonnés sur les réseaux sociaux. Plus que jamais, les mondes réels et virtuels avec les réseaux et plus largement les médias sociaux sont complémentaires et non en concurrence.
4) As-tu un exemple à nous donner qui incarne selon toi une best practices, peut-être méconnue, dans le domaine?
Je crois que l’analyse de la campagne de Barack Obama en 2008 synthétise les bonnes pratiques à avoir sur les réseaux sociaux : la collecte des fonds avec le principe de la longue traîne qui s’est vérifié – l’ensemble des petits donateurs a apporté une contribution majoritaire au financement de la campagne du candidat démocrate, le site MyBO et les liens avec l’ensemble des outils des réseaux sociaux (Twitter, Digg, MySpace qui devançait Facebook aux Etats-Unis à cette période, mais aussi Flickr et YouTube pour les aspects image et vidéo), la présence sur les réseaux sociaux de niche pour toucher et séduire les minorités ethniques, importantes aux Etats-Unis et attirer vers les urnes une population peu encline à se mobiliser, la viralité et la maîtrise du buzz avec des systèmes d’alerte, etc.
Reste à voir sa transposition sachant que les paradigmes culturels français et américains sont différents. Les Français ne vont pas, contrairement à nos amis d’outre-Atlantique brandir dans leur jardin ou sur leur balcon des drapeaux avec les camps PS ou UMP.
5) Enfin, comment articules-tu l'initiative très pratique de Renaissance Numérique avec The Social Nextwork avec cette pensée théorique ?
Les deux approches théoriques et pragmatiques sont à mener en parallèle. L’association Renaissance Numérique a proposé une initiative consistant à disposer d’un réseau d’internautes – un dans chacune des 577 circonscriptions – pour avoir des relais auprès des députés. A ce jour, un tiers des circonscriptions sont pourvues pour une première action d’envergure le 2 décembre prochain. Ceci permettra de tenir informé les parlementaires des enjeux du numérique (une action pour les sénateurs pourrait également être menée mais les députés paraissent plus proches des électeurs et au cœur des propositions de loi).
Partant du constat du retard numérique français comparativement à l’Allemagne ou au Royaume-Uni et considérant comme une erreur des usines à gaz telle Hadopi, le but est d’aider au développement des usages, de rassurer quant aux opportunités du numérique et de leur faire prendre conscience des recherches sur la nature et les causes de richesse des nations avec le numérique.
David, je te remercie ! meilleurs voeux de succès !
Posté par Alban le 03/11/2011 dans e-democratie, e-gov | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
|
|
Voici une excellente étude que vient de réaliser le site elus20, intitulée :
"Les députés et Internet : profil du député 2.0 et palmarès"
Cette étude révèle la présence en ligne de tous les députés français (sites, réseaux sociaux...) ainsi que leur activité sur Internet (nombre d'abonnés à leurs comptes et nombre de messages publiés, de tweets envoyés, de vidéos envoyées...). Voir capture ci-dessous
Mon analyse des résultats est la suivante :
"A l'avenir, les députés chercheront peut-être à faire bonne (ou meilleure) figure dans leurs comportements sur les medias sociaux. Certains demanderont alors à leurs attachés parlementaires d'ouvrir un twitter ou un foursquare en leur nom. Ne risque-t-on donc pas de passer à côté du message que ce classement cherche à faire passer? L'élu 2.0 est-il celui qui "possède" des comptes à son nom? ou bien celui qui les alimente directement? ou encore mieux, celui qui s'en sert dans un but d'échange et de conversation?"
Posté par Alban le 21/09/2011 dans communication politique, e-democratie, edemocracy, edemocratie, engagement 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
|
|
Dans le cadre des trophées 2011 de la e-democratie, j'ai eu le droit à une interview sur blog-territorial.fr
Extraits :
"Blog-Territorial : Selon vous, pourrions-nous voir apparaître un jour une démocratie tout
numérique ?
A.M. : Il faudrait plutôt parler de ”démocratie enrichie”. Pour moi, la démocratie numérique, c’est comme la règle des 1-10-90 sur Internet : il suffit de trouver la bonne population concernée par un problème et qui a envie de le résoudre, c’est-à-dire 1% des personnes, 10% qui commentent et 90% qui sont passifs et profitent. Aujourd’hui, nous n’avons rien qui nous permette de construire l’intérêt général en partant d’1% de contributeurs. Si nous voulons avoir une démocratie numérique, il est nécessaire de démocratiser les outils collaboratifs sur Internet dans les années à venir. Cependant, j’espère qu’on gardera le vote physique aux urnes, ne serait-ce que pour rendre sensible l’intérêt général."
Posté par Alban le 12/09/2011 dans e-democratie, edemocratie, egocratie et democratie, engagement 2.0, gov20, trophées e-democratie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
|
|
Comme le rapporte le Guardian, l'Islande est en train de crowdsourcer la rédaction de sa constitution :
"I believe this is the first time a constitution is being drafted basically on the internet," said Thorvaldur Gylfason, member of Iceland's constitutional council. "The public sees the constitution come into being before their eyes … This is very different from old times where constitution makers sometimes found it better to find themselves a remote spot out of sight, out of touch."
L'Islande, qui se relève des effets de la crise sur son système bancaire et ses institutions prépare sa e-constitution. Pour inciter les citoyens à partager leurs idées et les associer à ce projet, l'Etat islandais a donc choisi d'utiliser Internet et les réseaux sociaux.
Après, utiliser les médias interactifs ne garantit pas plus d'implication de la part de la population. La règle des 1% de contributeurs s'applique aussi à la politique : En effet, Pierre Rosanvallon, professeur au collège de France et auteur de La légitimité démocratique paru en 2008, explique que « si l’on considère la fréquence de l’engagement régulier dans de telles instances organisées (comités de quartiers, jurys citoyens, commissions d’enquête etc) on a estimé dans le cas britannique qu’environ 1% des adultes étaient concernés. »
C’est à dire qu’un seul pour-cent des citoyens anglais contribue de manière active à la vie publique, au « bénéfice » de 100% de la population. Cette estimation se fonde sur l’étude de Tom Bentley détaillée dans Everyday Democracy paru en 2005. Ce dernier relève également qu’on retrouve à peu près ce même niveau de membres actifs quelque soit les pays où il a mené son étude, exception faite du Brésil qui atteint les 2%.
Peut-on voir aussi un lien avec les 1% de français environ qui sont membres d’un parti politique (pour info les adhérents PS + UMP font déjà un total de 450 000 adhérents), ces derniers définissant le choix des représentants imposé à 99% de la population avant le vote au suffrage « universel »?
Pour revenir à l'Islande, les réunions du conseil constitutionnel sont ouvertes à tous et retransmises, en direct, sur le site de l'institution comme sur sa fan page (4000 fans, moyen), sur lesquels on peut également consulter et commenter les ébauches du texte. Une façon innovante d'associer les citoyens en leur proposant l'information démocratique là où ils ont l'habitude de surfer (c'est fou tout ce qu'on peut faire sur facebook:)
Posté par Alban le 05/09/2011 dans co-creation, coproduction législative, crowdfunding, democratie participative, Do It Yourself, démocratie participative, e-democratie, edemocracy, edemocratie | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
|
|
A lire de matin sur Homo Numericus, cette très bonne analyse critique de Pierre Mounier sur "Egocratie et Démocratie, la nécessité de nouvelles technologies politiques"
Extrait: "Le moins que l’on puisse dire est que le livre d’Alban Martin, paru en 2010 tombe aujourd’hui à pic. Car des indignados espagnols aux « émeutiers » anglais en passant par les révoltés grecs de la place Syntagma et la défiance des marchés financiers, tout indique aujourd’hui, comme ce livre en fait la démonstration, qu’une certaine forme de démocratie représentative arrive à bout de souffle. Peu efficace, peu légitime, incapable de fournir des réponses efficaces dans un contexte incertain et en mouvement rapide, le système politique actuel, qui s’est constitué il y a deux siècles sur la base d’idées qui en ont trois arrive certainement à la fin d’un cycle historique. Comme l’a dit Daniel Cohn-Bendit de manière symptomatique il y a quelques jours à propos de la rencontre de crise entre les deux chefs d’Etat français et allemands : « La parole de nos gouvernants est triple zéro ».
La suite sur Homo Numericus.
Homo Numericus traite du sujet des technologies numériques et de la société, avec la distanciation nécessaire pour mieux en saisir l'apport ! J'y ai trouvé de bonnes analyses et des contacts avec des doctorants de très bonne qualité.
Posté par Alban le 22/08/2011 dans démocratie participative, e-democratie, e-gouvernance, e-gov, edemocratie, egocratie et democratie, engagement 2.0, espace public | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
|
|
Le mois dernier j'intervenais à Marseille aux côtés de Thierry Crouzet et de "Z", caricaturiste tunisien, sur la manière dont internet et les medias sociaux changent la gouvernance de la cité.
Vous trouverez la captation intégrale (1h30) ci-dessous. Le découpage est indiqué sous la vidéo, ainsi que les slides présentés ! Bon visionnage et merci à Philippe Français pour cette belle journée !
Conférence 1a - Gouverner la Cité : "Les réseaux sociaux : sexe, mensonges, vidéos et politique..." from Marseille 2.0 on Vimeo.
Comment les réseaux sociaux transforment la gouvernance de la cité, le rapport au pouvoir, le discours politique ? Les réseaux sociaux, "cinquième pouvoir" ou simple innovation politique ?
Modérateur : Philippe Français (Aller Retour)
> 02'00 : Thierry Crouzet, blogueur, auteur de "Le cinquième Pouvoir" (Éd. Bourin) : "le citoyen augmenté par les réseaux sociaux"
> 33'30 : Alban Martin, Maître de conférence associé au Celsa ParisIV Sorbonne, auteur de "Égocratie et Démocratie" : "Twitter la politique ? Pour le meilleur et pour le pire..."
> 1h.01'30 : Z, blogueur et caricaturiste tunisien, créateur du blog Débat Tunisie "Comment un flamand rose a contribué à la chute de la dictature Ben Ali ?"
Les slides présentés sont disponibles ci-dessous !
Posté par Alban le 30/04/2011 dans e-democratie, e-gouvernance, e-gov, egocratie et democratie, gov20, interaction avec hommes politiques, La 6ème république, marseille 2.0, twitter et la politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
|
|
Voici la présentation que j'ai donnée à La Cantine à Paris le 31 mars, devant de forts sympathiques consultants dans le domaine du secteur public !
On y détaille notamment le basculement du fonctionnement démocratique du modèle de la scène de théâtre à celle du cirque !
Enjoy !
Posté par Alban le 07/04/2011 dans democratie sur internet, e administration, e-democratie, e-gouvernance, e-gov | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
|
|
Twitter la politique, pour le meilleur et pour le pire !
Face aux imaginaires démocratiques de twitter, quels sont les réels apports de cet outil sur le fonctionnement représentatif?
Entre les pratiques déclarées par les élus (B. Hamon, L. Tardy, N_KM, Y. Favennec...), les discours sur la révolution twitter, ou encore les lobbys personnels via cet outil, comme faire de twitter un vrai vecteur d'efficacité démocratique?
Voici en exclu ma présentation de ce mercredi pour Marseille 2.0, avec Thierry Crouzet et -z-, blogueur et caricaturiste tunisien, créateur du blog Débat Tunisie "Comment un flamand rose a contribué à la chute de la dictature Ben Ali ?"
Posté par Alban le 28/03/2011 dans democratie participative, democratie sur internet, e-democratie, edemocracy, edemocratie, marseille 2.0, twitter | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
|
|
Les commentaires récents