A lire en ce moment sur Silicon Maniacs, un long entretien (au format audio avec les points clés retranscrits) avec votre serviteur, où comment contribuer à améliorer la démocratie représentative via les nouvelles technologies, extrait :
“Quand les outils sont pensés dans un schéma d’amélioration de la représentativité et pas dans une schéma de substitution à la démocratie indirecte, cela fonctionne beaucoup mieux”, poursuit Alban Martin. Plusieurs outils sont déjà nés d’initiatives citoyennes, à l’image de Tweet Your Member Of European Parliament (TweetYourMEP.ue). Lancé par le site Touteleurope.eu en septembre dernier, il permet de retrouver le compte Twitter de son représentant pour directement l’interpeller en 140 signes. Mais le maître de conférence du Celsa note que ce canal d’alerte est une sorte de lobbying personnel, qui risque de ne représenter qu’un intêret individuel, parfois bien loin des préoccupations de bien commun. “Le citoyen lambda n’est pas suivi sur Twitter, il n’est d’ailleurs peut-être pas sur Twitter (…) Il manque un canal remontant officiel qui aurait vocation à faire remonter les pétitions de signaux faibles”, explique Alban Martin. Les pouvoirs publics intègrent progressivement des outils participatifs à leur arsenal démocratique, même si les initiatives restent encore timides. Le cabinet du premier ministre anglais s’est par exemple engagé à étudier et à répondre aux pétitions en ligne déposées sur son site et qui atteignent au moins 500 signatures. Un modèle également adopté au niveau local par la mairie de Paris, qui a de son côté fixé le seuil de 54 000 adhésions, soit 3 % des Parisiens majeurs.
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