D'ici quelques semaines sortira mon prochain essai en librairie (à partir du 11 octobre selon amazon france:)
Je vous dévoile les thèmes principaux de cet ouvrage, ainsi que le public auquel il s'adresse selon moi. La couverture et le titre ci-dessous sont encore provisoires (d'ailleurs, vos réactions sont les bienvenues:).
L'essentiel en deux phrases :
Le citoyen contemporain semble avoir hérité d’un nouveau pouvoir à l’envergure encore insoupçonné : l’Egocratie. Pour éviter qu’il se retourne contre le peuple, quelles sont les Nouvelles Technologies Politiques dont nous avons besoin ?
Le livre et ses grandes idées :
S’ils ont appris au fil du temps à composer avec les médias traditionnels (presse, télé, radio), les hommes politiques voient leur réputation sérieusement mise à mal par les nouveaux medias (blogs, réseaux sociaux etc). Nombreux sont les candidats aux plus hautes fonctions de l’Etat qui traînent derrière eux une affaire susceptible de ressortir à n’importe quel moment via les moteurs de recherche, ou un enregistrement d’un moment plus ou moins délicat de sa vie politique. De scène de théâtre, la démocratie représentative s’est transformée en arène de cirque, où les coulisses sont visibles et les spectateurs omniscients.
Ce désenchantement de la démocratie est palpable au travers des taux de participation toujours plus bas. Et les représentants élus ne disposent plus du temps long nécessaire à une politique durable, face à une opinion publique qui a appris à influencer de manière beaucoup plus efficace que par le passé. Le peuple est introuvable lors du suffrage universel, alors que l’individu et l’intérêt particulier sont trop trouvables dans son intermittence. Il faut donc réconcilier la Démocratie (le pouvoir de la majorité) avec l’Egocratie (le pouvoir de chaque individu) pour améliorer l’efficacité de l’ensemble.
Ce problème nouveau appelle des solutions nouvelles : Citoyens et représentants ont besoin de Nouvelles Technologies Politiques pour exercer leurs pouvoirs. Un nouvel espace civique est à conquérir, aussi stimulant que lorsque la démocratie a connu ses premières heures. La réponse est dans ce livre, à la portée de tous.
Public :
Vous, chers les lecteurs de ce blog:) et aussi : Étudiants en sciences humaines, sciences politiques, sciences de la communication ;Consultants en NTIC, représentants politiques (échelle locale, nationale, ou internationale) ;Tout citoyen intéressé par le débat politique.
Rubriques où vous le trouverez sans doute :
Sciences politiques, Questions de société, Communication, médias
Plus d'infos très bientôt:)
Je ne suis pas fan des néologismes inutiles : ça laisse croire qu'on n'a pas d'Alcibiade, Machiavel et autre Montesquieu pour penser tout ça — d'autant que les articulations entre défaut de participation et contributions en lignes sont multiples, complexes et rarement bien décrites.
“Le scandale permanent” ?
Rédigé par : Bertil Hatt | 01/09/2010 à 21:57
Hello Bertil !
Je vois que tu fais partie de ceux qui commentent encore les blogs malgré facebook:)
Effectivement, les articulations entre participation et démocratie sont souvent galvaudées : j'en suis arrivé à la conclusion qu'à l'heure des nouvelles technologies, on manquait de concepts, d'où le néologisme (je te rassure, le seul du livre:) "égocratie", dont la paternité revient à Michel Serres:)
Rédigé par : alban | 02/09/2010 à 09:14