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04/12/2006

Commentaires

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J'avais calculé qu'en 2005 j'ai dépensé plus de 3500 euros en concert. La plus part des groupes, je les ai découvert sur internet.

Analyse très intéressante, logique et qui me plait .. Discordance, ça sonne bien pour le nom d'une nouvelle plate-forme innovante, nop ? .. hihi

BIen que myspace revendique environ 120 millions de membres, "seulement 30 à 40 millions seraient des vrais utilisateurs actifs".Les autres seraient des essais de la part de personnes, des tests pour voir comment ça marche qui s'arrete au bout de quelques jours ou semaines.

Très très intéressant comme suggestions!!!!!!!!!!!!!

Borey

Effectivement, la tendance est très forte pour l'événementiel qui représente une part croissante du revenu de l'artiste. Cette proposition est très intéressante; elle implique un changement de business model pour passer d'une proposition où l'on fait payer pour l'accède à du contenu, vers une proposition où l'on fait payer pour l'expérience autour d'une (co)création, d'un contenu. Ce matin même j'ai publié un billet sur mon blog en utilisant le cas de Cirque du Soleil qui tire un gros profit de son contenu, mais principalement après exposition du client à l'expérience Cirque du Soleil...

Dans le domaine de la musique Jamendo (www.jamendo.com) propose quelque chose qui se rapproche du modèle de téléchargement légal illimité gratuitement pour les particuliers et contre paiement pour les utilisations commerciales de musique. Jamendo organise les droits sous licence Creative Commons et gère la répartition sur base individuelle directement calculée à partir de l'utilisation effective de musique dans les contextes payants...

Cet espace est absolument fascinant!!!

excellente idée qui renforcerait le nb de concerts et de fait la rémunération des artistes !
peut-être qu'enfin on pourrait arrêter d'avoir un "vrai" travail pour palier aux conditions précaires d'un artiste en France !
Alban président ;)
lol

Lancée comme cela, l'idée est séduisante, mais je pense qu'elle n'est pas viable.
Premier point, de détail, la location au format MP3 n'a pas de sens : une fois que l'abonné aura téléchargé un titre au format MP3, puisqu'il n'y a pas de DRM, il n'y aura pas d'expiration du titre, ce qui fait que l'on n'est plus dans la location. Si la musique est fournie au format MP3, alors elle ne peut être qu'achetée.
Deuxième point, aucune offre ne peut faire l'économie de l'interrogation sur la répartition des droits : cela reste à ce jour la question fondamentale pour la musique. Mais dans une formule de location de la musique, avec un système de DRM approprié, cette question peut être résolue, notamment en comptabilisant les parts de marché respectives des artistes dans le service de location considéré.
En revanche, cela n'a pas de sens pour les concerts. En effets, si les prix des CD se valent globalement, un CD valant entre 12 et 19 euros, collectors exceptés, les prix des places de concerts sont par contre beaucoup plus dispersées : de 20 euros pour un quasi-inconnu, à par exemple 200 euros pour Charles Aznavour. On ne peut donc déjà pas raisonner en termes de part de marché, et il faudrait faire subventionner les places de concert les plus chères par les places les moins chères : les artistes les moins connus en seraient doublement pénalisés. Sauf évidemment à mettre toutes les places au même prix, ce qui n'est pas envisageable.
Un dernier point : on ne peut pas ainsi mélanger, au sein d'une offre par abonnement, de la musique numérique, bien non rival, avec des places de concert, bien rival : il n'y a pas homogénéité, hélas !

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