Slyck, le site spécialisé sur le P2P, fait sa home page sur le MIDEM, EMI et la licence globale.
Dans un article révélateur, Slyck montre que ce qui se passe en France au sujet du P2P dépasse largement les frontières. En effet, alors qu'aux USA les procès s'enchaînent et ne laissent aucune chance de survie à certaines plateformes de P2P, Nous apparaissons comme des extraterrestres, et un peu comme le rayon de soleil au pays de la répression. Enfin, c'est mon interprétation...
Le site s'exprime en ces termes :
"While it’s likely this legislation will not become
law in its current iteration, it has greatly raised awareness of the
issues surrounding this debate. In fact, the debate has reached to the
top of the French government, as on January 9, 2006, President Jacque
Chirac was quoted by Reuters as saying the following:
"It's with creative people that we will win in the battle over content.
We should guarantee their rights and their fair payment, by finding a
balance between the fight against piracy and user freedom."
Ils acceuillent favorablement le fait qu'en France, une consultation commence à prendre forme, pas forcément maîtrisée, un peu brouillone peut-être, mais de fait, le dialogue se noue, les consultations sont là, les pétitions aussi, les déclarations, les émissions télé, et tout ce qui va avec (du bon et du moins bon). A mon avis, ça ne doit pas être le cas outre-Atlantique. Avec du recul, nous avons le mérite de poser les questions qui dérangent, à voir maintenant la réponse à apporter
Merci Alban,
Ce qui est doublement intéressant, c'est que la petite phrase de J. Chirac a été perçue en France comme l'exact inverse : un refus de la licence globale. Ou plus exactement les médias français ont retenus ce qui allait contre la LG dans le discours de Chirac, alors que les médias étrangers ont retenu cette phrase qui semble aller pour. Révélateur en effet :)
(et je pense tout comme toi que la France est oscultée)
J'ajouterais à ça qu'on est face à un jeu de dominos, du au principe de réciprocité dans les sociétés de gestions. Si un pays un minimum puissant adopte une licence légale, les autres pays n'auront probablement pas d'autres choix que de suivre s'ils ne veulent pas léser leurs auteurs et compositeurs. Est-ce la France sera le premier domino à tomber ? Sans doute pas vue l'ampleur des protestations, mais il pourrait bien tomber de l'Europe du Nord (des Pays-Bas notamment).
A plus tard,
Guillaume
Rédigé par : Guillaume Champeau | 24/01/2006 à 17:14