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22/08/2005

Commentaires

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Le seul problème, c'est que les majors n'ont pas forcément envie de tester la popularité d'un album sans bénéficier de retour pécuniaire. Voire pas du tout.

Pour la découverte de talents, je suis ok. Par contre, pour la décision de la commercialisation d'un artiste, l'industrie est-elle prête.

Complément à l'article: on a aussi le B2B2C, lorsqu'une entreprise propose un produit à une autre entreprise pour qu'elle le commercialise au grand public.

Effectivement, les majors risquent de tester la popularité d'un artiste, pour rien si au final il n'est pas commercialisé. Mais d'un autre côté, 9CD sur 10 n'atteignent pas l'équilibre aujourd'hui, donc je pense que ça peut aller dans le sens d'une réduction des coûts.
Mais si et seulement si tous les revenus des Majors ne viennent plus de la vente des CDs ou des MP3s. Ce qui est en train de se passer, car les maisons de disque deviennent progressivement des maisons de "musique", avec des contrats avec les stars ressemblant aux contrats des joueurs de foot (cf Robbie Williams)
A suivre donc...
Sinon, bien vu pour le B2B2C...

Le concept n'est pas nouveau : c'est du B2B2C (aussi appelé marque blanche)... Le concept à d'ailleurs fait les grandes heures de l'internet. Donc rien de nouveau de ce coté la.

Ensuite les Majors utilisent déjà ce procédé depuis longtemps. La Fnac c'est aussi un peut du B2B2C (on découvre aussi de nouveaux talents à la FNAC... certains mêmes sont signés chez des Marjors !-). Aujourd'hui à l'ère numérique c'est plutôt avec des services de types Mashboxx, PeerImpact que le B2B2C va prendre naissance (essors ?).

Autre question, l'industrie, plutôt une Majors, à t'elle vraiment besoin de l'outil P2P pour lancer la découverte de nouveaux talents ? Si on ajoute à ça, le taux d'équipement et les usages (le P2P selon slyck c'est 10 millions de personnes, bien faible au regard du nombre de consommateur de musique), l'outil n'en reste pas moins marginal. En dehors de quelques exemples récurrents sur la découverte d'artistes via le P2P (très peut en fin de compte - Le cas Fiona Apple que tu cite aujourd'hui c'est plus un problème de négociation entre elle et sa maison de disque...), si le P2P est un outil certe efficace pour diffuser de la musique, peut t'on en dire autant pour la découverte d'un artiste ? Car sans orienter les gens ca semble difficile...

Le P2P est un outil très intéressant pour les indépendants, artistes libres... qui trouvent dans ce canal un moyen de distribution peut coûteux, rapide, efficace et si la chance sourie un moyen de se faire connaître et éventuellement après la chance de vendre son contenu. En est'il de même pour une Majors ?

Les Majors vont-elles réellement utiliser sur le P2P pour diffuser des hits? Rien n'est moins sûr: les caractéristiques techniques du P2P c'est justement compte tenu de la dématérialisation et des économies de coût en découlant, de pouvoir exploiter ce qui ne peut l'être dans un espace physique, je vous renvois pour tout ça, à la Queue Longue (beaucoup mieux expliquer sur http://longtail.typepad.com/)

En tout cas, bravo pour votre blog. Alban c'est quoi le contrant Robbie Williams, je n'ai pas de data là dessus.

Adso

@adso :

bien vu pour la long tail.

Pour les détails du nouveau contrat d'EMI avec Robbie Williams, c'est mentionné ici : l’express du 21/6/04, « le disque craque », par gilles médioni : http://www.lexpress.fr/info/economie/dossier/disque/dossier.asp

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